Membre du Panthéon
Oren Lyons
Intronisé en 2023
Détails membres
Date de naissance: 1930
Lieu d'origine: Nation Onondaga, New York
Sport: La crosse
Catégorie: Bâtisseurs
Faits saillants
1982
A co-fondé l’équipe des Haudenosaunee Nationals, la première (et présentement la seule) équipe sportive autochtone indépendante à compétitionner au niveau international.
A contribué à mettre sur pied le groupe de travail des Nations Unies sur les peuples autochtones.
A contribué à mettre sur pied le groupe de travail des Nations Unies sur les peuples autochtones.
1993
Intronisé au Temple de la renommée de la crosse canadienne
1998
Intronisé au Temple de la renommée des sports de l’Ontario
2008
Intronisé au Native American Hall of Fame (Temple de la renommée des Autochtones américains)
2014, 2019, 2023
Haudenosaunee Nationals, Championnats du monde de crosse – médaille de bronze
2015
A reçu le prix Spirit of Tewaaraton Award, qui célèbre les joueurs universitaires d’exception et les légendes de la crosse
2021
A reçu le prix Emmy de New York pour sa contribution au documentaire « Roots of Lacrosse » (Les racines de la crosse), produit par Honest Engine Films. Ce documentaire a été lauréat d’un prix Emmy dans la catégorie « Documentaire sportif ».
Biographie
Bâtisseur visionnaire et athlète maintes fois titré, Oren Lyons a consacré la majeure partie de sa vie remarquable à défendre et promouvoir les droits des personnes autochtones dans le monde du sport et dans d’autres domaines de la société. Né en 1930 au sein de la nation onondaga dans le nord de l’État de New York, Oren a été recruté en 1955 pour se joindre à l’équipe de crosse de la Syracuse University. Gardien de but exceptionnel, pendant sa carrière universitaire, Oren est choisi à deux reprises comme All-American, reçoit le prix Cox Lacrosse du meilleur joueur et se mérite le prix très convoité de l’Orange Key, décerné pour les réalisations athlétiques et académiques. Oren termine ses études avec une passion enthousiaste et marquée pour la justice sociale et la conservation de l’environnement et il devient professeur émérite en études américaines à la State University of New York à Buffalo. C’est à cette université qu’il deviendra aussi co-fondateur, en 1972, d’un programme novateur d’études autochtones. Ce programme prend de l’expansion et en 2022 et devient le nouveau département d’études autochtones.
La crosse, qui tire ses origines de la Confédération haudenosaunee des nations sénéca, cayuga, onondaga, oneida, mohawk et tuscarora, a offert à Oren une plateforme exceptionnelle pour lutter pour la décolonisation et revendiquer les droits des peuples autochtones. En 1982, Oren a co-fondé la première (et présentement la seule) équipe sportive autochtone indépendante à compétitionner au niveau international, connue aujourd’hui sous le nom des Haudenosaunee Nationals. L’équipe, qui utilisait le drapeau haudenosaunee et dont les joueurs refusaient d’utiliser un passeport américain ou canadien, a dû surmonter plusieurs obstacles pour connaître le succès et la reconnaissance sur la scène internationale. Lorsque les organisateurs canadiens ont interdit aux Haudenosaunee Nationals de participer aux Championnats du monde de crosse de 1986 à Toronto, Oren a organisé un tournoi parallèle sur le campus de la State University à Buffalo et a expressément exclu l’équipe nationale canadienne de la compétition. Refusant de se voir relégués en marge, l’équipe des Haudenosaunee Nationals a été invitée à se joindre l’année suivante à la Fédération internationale de crosse (FIL). Même si l’équipe recrute à partir d’une population beaucoup moins élevée de joueurs, elle s’est progressivement hissée au sommet de la compétition internationale, remportant la médaille de bronze aux Championnats du monde de crosse de 2014, 2019 et 2023.
En plus d’avoir établi, avec les Haudenosaunee Nationals, un modèle sans précédent de souveraineté autochtone en sport, Oren a travaillé sans relâche comme entraîneur, leader communautaire, protecteur de l’environnement, artiste, activiste et auteur pour habiliter et autonomiser les générations futures. Gardien de la foi dans la nation onondaga et chef du Conseil national des chefs de la nation onondaga des Six Nations de la Confédération iroquoienne, Oren a contribué à mettre sur pied, en 1982, le groupe de travail des Nations Unies sur les peuples autochtones, dont le mandat était de développer les normes minimales nécessaires à la protection des droits des peuples autochtones dans le monde. Cela fait plusieurs décennies que la grande portée de l’héritage activiste d’Oren est reconnue, notamment comme lauréat de prix internationaux, y compris le Prix mondial de la paix décerné par les Nations Unies à une ONG, le prix du musée Smithsonian pour les réalisations artistiques et culturelles et le tout premier prix de la Journée internationale de la Terre. Voix prépondérante à l’Instance permanente des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et militant engagé pour l’inclusion de la crosse comme discipline olympique, Oren continue de susciter des conversations sur la décolonisation, la souveraineté et le concept de nation qui soulignent l’importance continue de son activisme transformateur pour les droits des personnes autochtones partout dans le monde.
La crosse, qui tire ses origines de la Confédération haudenosaunee des nations sénéca, cayuga, onondaga, oneida, mohawk et tuscarora, a offert à Oren une plateforme exceptionnelle pour lutter pour la décolonisation et revendiquer les droits des peuples autochtones. En 1982, Oren a co-fondé la première (et présentement la seule) équipe sportive autochtone indépendante à compétitionner au niveau international, connue aujourd’hui sous le nom des Haudenosaunee Nationals. L’équipe, qui utilisait le drapeau haudenosaunee et dont les joueurs refusaient d’utiliser un passeport américain ou canadien, a dû surmonter plusieurs obstacles pour connaître le succès et la reconnaissance sur la scène internationale. Lorsque les organisateurs canadiens ont interdit aux Haudenosaunee Nationals de participer aux Championnats du monde de crosse de 1986 à Toronto, Oren a organisé un tournoi parallèle sur le campus de la State University à Buffalo et a expressément exclu l’équipe nationale canadienne de la compétition. Refusant de se voir relégués en marge, l’équipe des Haudenosaunee Nationals a été invitée à se joindre l’année suivante à la Fédération internationale de crosse (FIL). Même si l’équipe recrute à partir d’une population beaucoup moins élevée de joueurs, elle s’est progressivement hissée au sommet de la compétition internationale, remportant la médaille de bronze aux Championnats du monde de crosse de 2014, 2019 et 2023.
En plus d’avoir établi, avec les Haudenosaunee Nationals, un modèle sans précédent de souveraineté autochtone en sport, Oren a travaillé sans relâche comme entraîneur, leader communautaire, protecteur de l’environnement, artiste, activiste et auteur pour habiliter et autonomiser les générations futures. Gardien de la foi dans la nation onondaga et chef du Conseil national des chefs de la nation onondaga des Six Nations de la Confédération iroquoienne, Oren a contribué à mettre sur pied, en 1982, le groupe de travail des Nations Unies sur les peuples autochtones, dont le mandat était de développer les normes minimales nécessaires à la protection des droits des peuples autochtones dans le monde. Cela fait plusieurs décennies que la grande portée de l’héritage activiste d’Oren est reconnue, notamment comme lauréat de prix internationaux, y compris le Prix mondial de la paix décerné par les Nations Unies à une ONG, le prix du musée Smithsonian pour les réalisations artistiques et culturelles et le tout premier prix de la Journée internationale de la Terre. Voix prépondérante à l’Instance permanente des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et militant engagé pour l’inclusion de la crosse comme discipline olympique, Oren continue de susciter des conversations sur la décolonisation, la souveraineté et le concept de nation qui soulignent l’importance continue de son activisme transformateur pour les droits des personnes autochtones partout dans le monde.