Membre du Panthéon
Hiroshi Nakamura
Intronisé en 2023
Détails membres
Date de naissance: Le 22 juin 1942
Lieu d'origine: Tokyo, Japon
Sport: Judo
Catégorie: Bâtisseurs
Faits saillants
1964
Jeux olympiques de Tokyo – Doug Rogers, judoka étudiant et membre du Panthéon des sports canadiens – médaille d’argent
1969-2007
A été l’entraîneur de judokas lors de 13 championnats du monde de la Fédération international de judo
1973
A fondé le Club de judo Shidokan à Montréal, au Québec
1976-2004
A été l’entraîneur de l’équipe canadienne de judo lors de cinq Jeux olympiques
1992
Jeux olympiques de Barcelone – Nicolas Gill, judoka étudiant et membre du Panthéon des sports canadiens – médaille de bronze
1998
Intronisé au Temple de la renommée de Judo Canada
2000
Jeux olympiques de Sydney – Nicolas Gill, judoka étudiant et membre du Panthéon des sports canadiens – médaille d’argent
2012
A reçu la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II
2013
A reçu le prix Geoff Gowan et a été investi de l’Ordre du Canada
2019
Le consulat général du Japon à Montréal lui a décerné l’Ordre du Soleil levant, rayons d’argent, pour sa contribution à la promotion du judo au Canada. Intronisé au Temple de la renommée olympique du Canada
Biographie
Hiroshi Nakamura a consacré une grande partie de sa vie à développer le judo au Canada en tant que mentor, instructeur et entraîneur de haut niveau très apprécié. Né à Tokyo en 1942, Hiroshi a commencé à pratiquer le judo à l’âge de douze ans, travaillant avec des policiers qui n’étaient pas en service au Dojo de la police de Yanaka avant de fréquenter le prestigieux Institut Kodokan. L’un parmi seulement cinq Canadiens à avoir atteint le niveau de Kudan (9e dan), Black Belt Magazine l’a classé parmi les dix meilleurs judokas japonais (toutes catégories confondues) avant qu’une blessure ne mette une fin prématurée à sa carrière. C’est alors qu’il est devenu un instructeur et un entraîneur dévoué et qu’il a commencé à travailler avec des athlètes internationaux pour les aider à se préparer pour les Jeux olympiques de 1964 à Tokyo, la première année que le judo a été inclus à titre de discipline olympique à part entière. L’un des judokas à s’être entraîné avec Hiroshi avant de gravir les marches du podium cette année-là était le Canadien Doug Rogers, qui a remporté la médaille d’argent dans la catégorie olympique des poids lourds. Après avoir remarqué le dévouement exceptionnel de Hiroshi, Rogers a saisi l’occasion et lui a demandé de traverser le Pacifique pour mettre sur pied un programme d’entraînement national qui donnerait aux judokas canadiens un accès sans précédent à un entraînement en judo de niveau compétitif dans leur propre pays.
Quand Hiroshi est déménagé au Canada en 1968, il s’est engagé envers une vision audacieuse : celle de faire du judo un sport aussi populaire que le hockey sur glace à travers le pays. S’installant au Québec, où le sport avait peu d’adeptes, Hiroshi a commencé à offrir des leçons au Collège Vanier à Montréal tout en donnant des démonstrations gratuites à la cafétéria à l’heure du lunch pour piquer l’intérêt des étudiants. En 1973, il ouvre son propre dojo, le Club de judo Shidokan, à Montréal. Sous la direction de Hiroshi, le Shidokan est devenu le programme de judo compétitif le plus prolifique du Canada et a été le siège du Centre d’entraînement national jusqu’en 2014.
Hiroshi a été l’entraîneur de judokas canadiens lors de 13 Championnats du monde de la Fédération de judo entre 1969 et 2007 et l’entraîneur de l’équipe nationale de judo du Canada à l’occasion de cinq Jeux olympiques entre 1976 et 2004. Il devient ainsi la personne ayant apporté la plus importante contribution individuelle à la présence du Canada sur la scène internationale du judo. Plusieurs de ses protégés sont également devenus des leaders d’importance dans le sport, y compris Nicolas Gill, directeur général et directeur de haute performance de Judo Canada.
Mentor éclairé et empli de compassion, Sensei Nakamura a aidé des générations d’athlètes de tous niveaux d’habileté à cultiver les valeurs qui transcendent le sport, leur permettant ainsi de développer des bases solides pour connaître le succès tant sur le tapis de judo qu’au-delà de ce dernier. Mettant l’accent sur l’autodiscipline, l’humilité et la persévérance, il a patiemment encouragé chaque judoka à réaliser son potentiel unique, habilitant les athlètes à viser plus haut et à se concentrer sur la notion de kaizen, ou l’amélioration continue. Profondément dévoué aux étudiants qui évoluaient sous son aile, il a souvent ouvert les portes de sa maison aux jeunes athlètes qui déménageaient de partout au Canada pour venir travailler avec lui, à une époque où le financement n’était pas encore disponible pour le programme d’entraînement national. De nos jours, il continue d’entraîner de futurs olympiens au Shidokan et met également son expertise au service des autres, notamment en enseignant l’autodéfense aux femmes, en offrant des programmes de judo pour les jeunes à risque et en appuyant les jeunes judokas qui ont besoin d’une aide financière grâce à la Fondation Nakamura Gill.
Quand Hiroshi est déménagé au Canada en 1968, il s’est engagé envers une vision audacieuse : celle de faire du judo un sport aussi populaire que le hockey sur glace à travers le pays. S’installant au Québec, où le sport avait peu d’adeptes, Hiroshi a commencé à offrir des leçons au Collège Vanier à Montréal tout en donnant des démonstrations gratuites à la cafétéria à l’heure du lunch pour piquer l’intérêt des étudiants. En 1973, il ouvre son propre dojo, le Club de judo Shidokan, à Montréal. Sous la direction de Hiroshi, le Shidokan est devenu le programme de judo compétitif le plus prolifique du Canada et a été le siège du Centre d’entraînement national jusqu’en 2014.
Hiroshi a été l’entraîneur de judokas canadiens lors de 13 Championnats du monde de la Fédération de judo entre 1969 et 2007 et l’entraîneur de l’équipe nationale de judo du Canada à l’occasion de cinq Jeux olympiques entre 1976 et 2004. Il devient ainsi la personne ayant apporté la plus importante contribution individuelle à la présence du Canada sur la scène internationale du judo. Plusieurs de ses protégés sont également devenus des leaders d’importance dans le sport, y compris Nicolas Gill, directeur général et directeur de haute performance de Judo Canada.
Mentor éclairé et empli de compassion, Sensei Nakamura a aidé des générations d’athlètes de tous niveaux d’habileté à cultiver les valeurs qui transcendent le sport, leur permettant ainsi de développer des bases solides pour connaître le succès tant sur le tapis de judo qu’au-delà de ce dernier. Mettant l’accent sur l’autodiscipline, l’humilité et la persévérance, il a patiemment encouragé chaque judoka à réaliser son potentiel unique, habilitant les athlètes à viser plus haut et à se concentrer sur la notion de kaizen, ou l’amélioration continue. Profondément dévoué aux étudiants qui évoluaient sous son aile, il a souvent ouvert les portes de sa maison aux jeunes athlètes qui déménageaient de partout au Canada pour venir travailler avec lui, à une époque où le financement n’était pas encore disponible pour le programme d’entraînement national. De nos jours, il continue d’entraîner de futurs olympiens au Shidokan et met également son expertise au service des autres, notamment en enseignant l’autodéfense aux femmes, en offrant des programmes de judo pour les jeunes à risque et en appuyant les jeunes judokas qui ont besoin d’une aide financière grâce à la Fondation Nakamura Gill.