Membre du Panthéon
Danielle Peers
Intronisé en 2023
Détails membres
Date de naissance: 1978
Lieu d'origine: Edmonton, Alberta
Sport: Basketball en fauteuil roulant
Catégorie: Athlete
Faits saillants
2004
Jeux paralympiques d’Athènes – médaille de bronze
2004, 2007
Membre plus utile à son équipe du Championnat national féminin canadien
2006
Championnats du monde – médaille d’or et membre plus utile à son équipe
Championnat des clubs de la ligue masculine européenne - Membre plus utile à son équipe
Championnat des clubs de la ligue masculine européenne - Membre plus utile à son équipe
2008
Intronisé·e au Temple de la renommée des sports de l'Alberta en tant que membre de la formation 2004-2005 des Northern Lights de l'Alberta
2011
Intronisé·e au Temple de la renommée de Basketball en fauteuil roulant Canada
2016
Prix Équité, diversité et inclusion
Biographie
Créativité, communauté, mouvement collectif. Ces mots ne font que commencer à évoquer la vision transformative de Danielle Peers, para-athlète révolutionnaire, entraîneur·e, activiste et artiste de la scène (danse) dont l’engagement envers la justice sociale change la donne pour les personnes queer et les personnes vivant avec des déficiences dans le sport et la culture au Canada. Originaire d’Edmonton, Danielle a commencé à jouer au basketball à l’âge de dix ans. Expérimentant un déséquilibre musculaire en tant que jeune adulte, iel a joué au basketball en fauteuil roulant pendant trois ans avant de recevoir le diagnostic de dystrophie musculaire. Menant une carrière brillante jusqu’au sommet de ce sport, Danielle a aidé l’équipe du Canada à remporter une médaille de bronze aux Jeux paralympiques de 2004 et une médaille d’or au Championnat du monde en 2006. Entre 2004 et 2009, Danielle a remporté cinq Championnats nationaux canadiens consécutifs avec l’équipe de sa ville natale, les Edmonton Inferno (une équipe que iel a co-fondée pour créer l’équité entre les genres dans les opportunités sportives). Mettant tout son cœur dans chaque seconde de jeu, Danielle a été nommé·e membre plus utile à son équipe du Championnat national féminin canadien en 2004 et 2007, et membre plus utile à son équipe du Championnat du monde en 2006. Défiant les divisions de genre établies, Danielle a également joué avec l’équipe masculine championne de division II des États-Unis en 2005, où iel a aussi fait partie de l’équipe des étoiles du tournoi. En 2006, Danielle devient la première personne de sexe féminin à être nommée meilleur joueur du Championnat des Clubs européens masculins.
Tout en assurant son héritage en tant que phénomène international du basketball en fauteuil roulant, Danielle a travaillé sans relâche pour éliminer les obstacles à la participation dans le parasport surtout au niveau local, améliorer la formation des entraîneur·e·s et diversifier la représentation au niveau des prises de décision. Iel a également remis continuellement en question le discours limitant des organisations et des médias qui mettait l’accent sur les déficiences et les handicaps plutôt que sur les réalisations athlétiques et perpétuait ainsi le capacitisme, en présentant les corps avec des déficiences physiques comme valant implicitement « moins » que ceux de leurs homologues. Ce qui était particulièrement problématique pour Danielle, c’était le déséquilibre de pouvoir persistant entre les organisateurs de parasport et les athlètes, qui aboutissait souvent à l’objectification des déficiences et se manifestait aussi par une tendance à promouvoir les événements de parasport comme des spectacles curieux plutôt que comme des compétitions de valeur égale. Refusant de considérer les déficiences comme un problème à surmonter, Danielle a cherché à changer ces perceptions en modifiant le message organisationnel dans le parasport pour célébrer les réalisations des para-athlètes et remettre en question les barrières systémiques à une participation et à un leadership plus largement répandus et significatifs pour les personnes vivant avec des déficiences.
Après avoir pris sa retraite du sport compétitif en 2008, Danielle a obtenu un doctorat en éducation physique et en loisirs et a commencé un nouveau chapitre en tant que professeur·e agrégé·e à la faculté de kinésiologie, sport et loisirs de l’Université de l’Alberta. Continuant à faire des vagues par le biais de son travail au niveau de l’organisation communautaire et comme activiste du parasport, Danielle a également traduit son engagement envers la justice sociale en art, combinant la danse et la vidéo pour créer une forme unique d’auto-expression en tant qu’artiste 2SLGBTQQIA+ qui connaît du succès. Danielle possède plusieurs autres rôles : Iel représente Dystrophie musculaire Canada, co-dirige Just Movements CreateSpace, agit comme co-leader du Re-Creation Collective et a co-fondé plusieurs collectifs artistiques novateurs à Edmonton, dont KingCrip Productions, CRIPSiE (Collaborative Radically Integrated Performers) et la Solidance Inclusive Recreation Society. Danielle encourage une compréhension plus profonde de la manière dont le mouvement et les loisirs inclusifs créent une culture d’appartenance. Iel incarne une force inarrêtable pour le changement, remettant continuellement en question l’injustice et créant de nouvelles opportunités dynamiques pour les groupes précédemment exclus afin qu’ils puissent cocréer leurs propres pratiques de mouvement significatives.
Tout en assurant son héritage en tant que phénomène international du basketball en fauteuil roulant, Danielle a travaillé sans relâche pour éliminer les obstacles à la participation dans le parasport surtout au niveau local, améliorer la formation des entraîneur·e·s et diversifier la représentation au niveau des prises de décision. Iel a également remis continuellement en question le discours limitant des organisations et des médias qui mettait l’accent sur les déficiences et les handicaps plutôt que sur les réalisations athlétiques et perpétuait ainsi le capacitisme, en présentant les corps avec des déficiences physiques comme valant implicitement « moins » que ceux de leurs homologues. Ce qui était particulièrement problématique pour Danielle, c’était le déséquilibre de pouvoir persistant entre les organisateurs de parasport et les athlètes, qui aboutissait souvent à l’objectification des déficiences et se manifestait aussi par une tendance à promouvoir les événements de parasport comme des spectacles curieux plutôt que comme des compétitions de valeur égale. Refusant de considérer les déficiences comme un problème à surmonter, Danielle a cherché à changer ces perceptions en modifiant le message organisationnel dans le parasport pour célébrer les réalisations des para-athlètes et remettre en question les barrières systémiques à une participation et à un leadership plus largement répandus et significatifs pour les personnes vivant avec des déficiences.
Après avoir pris sa retraite du sport compétitif en 2008, Danielle a obtenu un doctorat en éducation physique et en loisirs et a commencé un nouveau chapitre en tant que professeur·e agrégé·e à la faculté de kinésiologie, sport et loisirs de l’Université de l’Alberta. Continuant à faire des vagues par le biais de son travail au niveau de l’organisation communautaire et comme activiste du parasport, Danielle a également traduit son engagement envers la justice sociale en art, combinant la danse et la vidéo pour créer une forme unique d’auto-expression en tant qu’artiste 2SLGBTQQIA+ qui connaît du succès. Danielle possède plusieurs autres rôles : Iel représente Dystrophie musculaire Canada, co-dirige Just Movements CreateSpace, agit comme co-leader du Re-Creation Collective et a co-fondé plusieurs collectifs artistiques novateurs à Edmonton, dont KingCrip Productions, CRIPSiE (Collaborative Radically Integrated Performers) et la Solidance Inclusive Recreation Society. Danielle encourage une compréhension plus profonde de la manière dont le mouvement et les loisirs inclusifs créent une culture d’appartenance. Iel incarne une force inarrêtable pour le changement, remettant continuellement en question l’injustice et créant de nouvelles opportunités dynamiques pour les groupes précédemment exclus afin qu’ils puissent cocréer leurs propres pratiques de mouvement significatives.