Membre du Panthéon
Preston Rivulettes
Intronisé en 2022
Détails membres
Sport: Hockey sur glace
Catégorie: Pionnier
Faits saillants
1935, 1937, 1938, 1939
Trophée Lady Bessborough, remporté à titre de championnes du Dominion
1998
L’équipe est intronisée au Temple de la renommée des sports de Cambridge
2017
L’équipe est désignée comme événement d’importance historique nationale par le gouvernement fédéral
Biographie
Les Rivulettes de Preston, « Reines de la glace », étaient rapides comme l’éclair et sans la moindre peur. Elles sont célébrées de nos jours comme étant l’équipe féminine de hockey sur glace ayant connu le plus de succès dans l’histoire du sport au Canada. Originaires de la petite ville de Preston, en Ontario, elles ont dominé le hockey sur glace féminin au Canada durant les années 1930, gagnant dix titres provinciaux en Ontario, cinq Championnats de l’Est du Canada et quatre titres nationaux entre 1930 et 1940. Remportant plus de 95 % des parties qu’elles ont jouées, leur fiche n’a de parallèle en sport au Canada que celle de l’équipe féminine de basketball des Grads d’Edmonton.
Les Rivulettes de Preston ont été créées par les sœurs Hilda et Nellie Ranscombe et Marm et Helen Schmuck, des athlètes amateures qui jouaient au softball ensemble au sein d’une équipe locale avant de décider, par un heureux destin, de s’adonner au hockey sur glace dans le but de rester actives durant l’hiver. La première mouture des Rivulettes comprenait plusieurs femmes qui n’avaient jamais joué au hockey auparavant, et l’équipe a eu des difficultés à trouver un entraîneur; elles ont finalement convaincu le gérant local de l’aréna, Herb Fach, d’occuper le poste. Dès que les Rivulettes ont trouvé leur rythme sur la glace, elles étaient véritablement inarrêtables. Pratiquant un jeu rapide et agressif, la réputation de l’équipe s’est propagée rapidement et elle s’est retrouvée avec un solide noyau de partisans. Jouant régulièrement devant des foules records, l’équipe a mis la ville de Preston, en Ontario, sur la carte, alors que leurs victoires étaient rapportées dans les journaux partout au pays et aux États-Unis. Lorsque les Rivulettes ont défait les Eatons de Winnipeg et mis la main sur leur premier trophée Lady Bessborough lors du Championnat du Dominion en 1935, elles ont remporté le titre devant près de 2000 partisans en délire. Principalement à cause de leur réputation exceptionnelle de vitesse sur patins, de jeu intelligent et de tirs précis, le Championnat du Dominion de 1936 s’est joué au Forum de Montréal, offrant au hockey féminin une vitrine publicitaire et un prestige sans précédent au Canada à cette époque.
Hilda Ranscombe a été la capitaine de l’équipe tout au long des années 1930. Elle était une joueuse de hockey remarquable et aussi mentor pour les autres membres de l’équipe, prodiguant des conseils techniques, des encouragements et des conseils de tous genres sur et à l’extérieur de la glace. Plusieurs années plus tard, Ruth Dargel s’est rappelée que « Hilda m’a prise sous son aile, m’enseignant certaines des habiletés plus avancées et comment agir en professionnelle sur la glace et dans la vie. Elle était notre capitaine et elle partageait, patiemment et avec enthousiasme, ses connaissances et son amour du hockey ». Les Rivulettes ont eu du succès parce qu’elles étaient douées et déterminées et qu’elles se motivaient mutuellement à repousser les limites du hockey féminin à une époque où pratiquer un sport robuste n’était pas toujours acceptable pour les femmes.
Les Rivulettes de Preston ont surmonté la discrimination basée sur le sexe à une époque où le hockey sur glace au Canada était outrageusement dominé par les hommes. Même si plusieurs joueuses fréquentaient l’école ou travaillaient à temps plein, les temps de glace du soir étaient typiquement donnés aux équipes masculines, obligeant les Rivulettes à s’entraîner à des heures indues. De plus, malgré le fait que les Rivulettes attiraient souvent des foules plus nombreuses que les équipes masculines locales, elles étaient souvent obligées de faire des changements d’horaire à la dernière minute pour accommoder les matchs des équipes masculines. La Grande Dépression a exacerbé ces frustrations, puisque re et, à plus d’une occasion, les Rivulettes ou leurs adversaires ont dû déclarer forfait de championnats alors qu’elles n’avaient pas l’argent requis pour voyager. L’équipe s’est dissoute lors du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, mettant un terme à une période remarquable pour le hockey sur glace féminin au Canada. Il est impossible de dire combien de filles et de femmes ont été inspirées à quitter les estrades et à suivre le chemin tracé par les Rivulettes dans les années 1930.
En 2017, le gouvernement fédéral a désigné l’équipe comme événement d’importance historique nationale, honorant bien que tardivement leur record inégalé d’excellence et l’avenir prometteur qu’elles ont préparé pour celles qui allaient suivre alors qu’elles ont repoussé les limites du hockey sur glace féminin au Canada vers des sommets impressionnants. Les Rivulettes sont une légende du hockey sur glace canadienne et ont été une source d’inspiration pour les joueuses de hockey sur glace qui ont suivi leur trace.
Membres de l’équipe: Eleanor 'Nellie' Ranscombe, Grace 'Toddy' Webb, Margaret Gabbitass (Tipper), Helen Schmuck, Marm Schmuck, Hilda Ranscombe, Pat Marriott, Winnie Makcrow, Sheila Lahey, Helen Sault (Carter), Violet Hall, Ruth Dargel (Collins), Elvis Williams, Norma Hipel (Jacques), Gladys Marguerite Hawkins (Pitcher), Dot Raffey, M. Neath, P. Soehner, Fay Hilborn, Eleanor Fairgrieves, Midge Robertson, Myrtle Parr, Marie Beilstein
Les Rivulettes de Preston ont été créées par les sœurs Hilda et Nellie Ranscombe et Marm et Helen Schmuck, des athlètes amateures qui jouaient au softball ensemble au sein d’une équipe locale avant de décider, par un heureux destin, de s’adonner au hockey sur glace dans le but de rester actives durant l’hiver. La première mouture des Rivulettes comprenait plusieurs femmes qui n’avaient jamais joué au hockey auparavant, et l’équipe a eu des difficultés à trouver un entraîneur; elles ont finalement convaincu le gérant local de l’aréna, Herb Fach, d’occuper le poste. Dès que les Rivulettes ont trouvé leur rythme sur la glace, elles étaient véritablement inarrêtables. Pratiquant un jeu rapide et agressif, la réputation de l’équipe s’est propagée rapidement et elle s’est retrouvée avec un solide noyau de partisans. Jouant régulièrement devant des foules records, l’équipe a mis la ville de Preston, en Ontario, sur la carte, alors que leurs victoires étaient rapportées dans les journaux partout au pays et aux États-Unis. Lorsque les Rivulettes ont défait les Eatons de Winnipeg et mis la main sur leur premier trophée Lady Bessborough lors du Championnat du Dominion en 1935, elles ont remporté le titre devant près de 2000 partisans en délire. Principalement à cause de leur réputation exceptionnelle de vitesse sur patins, de jeu intelligent et de tirs précis, le Championnat du Dominion de 1936 s’est joué au Forum de Montréal, offrant au hockey féminin une vitrine publicitaire et un prestige sans précédent au Canada à cette époque.
Hilda Ranscombe a été la capitaine de l’équipe tout au long des années 1930. Elle était une joueuse de hockey remarquable et aussi mentor pour les autres membres de l’équipe, prodiguant des conseils techniques, des encouragements et des conseils de tous genres sur et à l’extérieur de la glace. Plusieurs années plus tard, Ruth Dargel s’est rappelée que « Hilda m’a prise sous son aile, m’enseignant certaines des habiletés plus avancées et comment agir en professionnelle sur la glace et dans la vie. Elle était notre capitaine et elle partageait, patiemment et avec enthousiasme, ses connaissances et son amour du hockey ». Les Rivulettes ont eu du succès parce qu’elles étaient douées et déterminées et qu’elles se motivaient mutuellement à repousser les limites du hockey féminin à une époque où pratiquer un sport robuste n’était pas toujours acceptable pour les femmes.
Les Rivulettes de Preston ont surmonté la discrimination basée sur le sexe à une époque où le hockey sur glace au Canada était outrageusement dominé par les hommes. Même si plusieurs joueuses fréquentaient l’école ou travaillaient à temps plein, les temps de glace du soir étaient typiquement donnés aux équipes masculines, obligeant les Rivulettes à s’entraîner à des heures indues. De plus, malgré le fait que les Rivulettes attiraient souvent des foules plus nombreuses que les équipes masculines locales, elles étaient souvent obligées de faire des changements d’horaire à la dernière minute pour accommoder les matchs des équipes masculines. La Grande Dépression a exacerbé ces frustrations, puisque re et, à plus d’une occasion, les Rivulettes ou leurs adversaires ont dû déclarer forfait de championnats alors qu’elles n’avaient pas l’argent requis pour voyager. L’équipe s’est dissoute lors du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, mettant un terme à une période remarquable pour le hockey sur glace féminin au Canada. Il est impossible de dire combien de filles et de femmes ont été inspirées à quitter les estrades et à suivre le chemin tracé par les Rivulettes dans les années 1930.
En 2017, le gouvernement fédéral a désigné l’équipe comme événement d’importance historique nationale, honorant bien que tardivement leur record inégalé d’excellence et l’avenir prometteur qu’elles ont préparé pour celles qui allaient suivre alors qu’elles ont repoussé les limites du hockey sur glace féminin au Canada vers des sommets impressionnants. Les Rivulettes sont une légende du hockey sur glace canadienne et ont été une source d’inspiration pour les joueuses de hockey sur glace qui ont suivi leur trace.
Membres de l’équipe: Eleanor 'Nellie' Ranscombe, Grace 'Toddy' Webb, Margaret Gabbitass (Tipper), Helen Schmuck, Marm Schmuck, Hilda Ranscombe, Pat Marriott, Winnie Makcrow, Sheila Lahey, Helen Sault (Carter), Violet Hall, Ruth Dargel (Collins), Elvis Williams, Norma Hipel (Jacques), Gladys Marguerite Hawkins (Pitcher), Dot Raffey, M. Neath, P. Soehner, Fay Hilborn, Eleanor Fairgrieves, Midge Robertson, Myrtle Parr, Marie Beilstein