Membre du Panthéon
Marilyn Bell
Intronisé en 1958
Détails membres
Faits saillants
le Trophée Barker-Bread en course amateur de 1,6km aux épreuves de natation du Canadian National Exhibition
A traversée 42 kilomètres à Atlantic City
Le trophée Lou-Marsh à titre d’athlète par excellence au Canada
La plus jeune nageuse à traverser la Manche
Nommé à l’Ordre de Ontario
Biographie
Le 9 septembre 1954, à l’âge de 16 ans, Marilyn Bell gagne le cœur des Canadiens et des Canadiennes d’un bout à l’autre du pays. En 20 heures et 58 minutes, elle traverse à la nage les 51 kilomètres d’eau glacée du Lac Ontario, marquant la première d’un tel exploit. Cet incroyable parcours, de Youngstown dans l’état de New York à Toronto en Ontario, fait d’elle une héroïne nationale que les médias surnomme la « Chérie de Toronto ». Au début de sa carrière, son entraîneur Gus Ryder a tôt fait de reconnaître que ce que la jeune nageuse manque en vitesse, elle le gagne en endurance. À l’âge de 14 ans, Marilyn est déjà une habituée des marathons de natation et se classe régulièrement parmi les plus meilleurs adversaires seniors. En 1952, elle remporte le Trophée Barker-Bread en course amateur de 1,6km aux épreuves de natation du Canadian National Exhibition, un triomphe qui lui apporte confiance et lui permet de passer à des courses plus importantes et plus compétitives. En 1954, juste avant d’entreprendre la traversée du Lac Ontario, Marilyn devient célèbre pour avoir effectué une formidable traversée de 42 kilomètres à Atlantic City. Après s’être remise du battage médiatique qui suivra sa fameuse traversée du Lac Ontario, Marilyn entreprend le défi de traverser d’autres plans d’eau dans le monde entier. En 1955, avec un temps de 14 heures et 36 minutes, elle devient la plus jeune nageuse à traverser la Manche. Après avoir complété cet « Everest de natation », elle sort de l’eau et des feux de la rampe. Ses impressionnants exploits, cependant, composent cet héritage durable qu’elle laisse aux Canadiens et aux Canadiennes, alors qu’elle restera toujours dans leurs mémoires comme la « Première dame du lac ».