Membre du Panthéon
Alwyn Morris
Intronisé en 2000
Détails membres
Date de naissance: Le 22 novembre 1957
Lieu d'origine: Montréal, Québec
Sport: Canoë-kayak de vitesse
Catégorie: Athlete
Faits saillants
1977
Champion national junior dans les épreuves K1 - 500m et 1 000m
1979
A gagné K-1 1,000M à la coupe continental
A gagné 4-K 500m1 à les régates de Zaandam
A gagné 4-K 500m1 à les régates de Zaandam
1980
A gagné 4-K et K-1 à les régates de Zaandam
1980-83
Titre champion national détenu dans les épreuves K-1 1,000 m
1981, 1983
Titre champion national détenu dans les épreuves K-1 500 m
1982
Championnats du monde - une médaille d’argent à l’épreuve K2 - 1 000m (avec Hugh Fisher)
1983
Championnats du monde - la médaille de bronze à l’épreuve K2 - 500m (avec Hugh Fisher)
1984
Jeux Olympiques de Los Angeles la médaille d’or au K2 - 1 000m et une médaille de bronze au K2 - 500m (avec Hugh Fisher)
Biographie
Certains disent que Hugh Fisher et Alwyn Morris auront mis leurs vies en veilleuse afin de pratiquer leur sport. Au cours des six années où ils sont coéquipiers, ces champions de la pagaie doivent non seulement composer avec les blessures et la maladie, mais mettent leurs études et leurs carrières de côté pour atteindre le podium olympique. Ramer c’est toute leur vie, et en réalisant leur rêve, ils la vivent réellement au maximum. Alwyn Morris, un Mohawk pur-sang, grandit sur la réserve de Kahnawake au Québec. Après s’être fait dire qu’il était trop petit pour jouer à la crosse, l’adolescent dirige ses talents vers la pagaie. Déjà en1977, il est Champion national junior dans les épreuves K1 - 500m et 1 000m. Il continue à dominer les épreuves de kayak monoplace au Canada et à travers le monde, et cumule six titres nationaux et plusieurs autres victoires lors des régates de Zaandam et de Moscou. Hugh Fisher voit le jour en Nouvelle Zélande mais grandit à Vancouver. Il commence à faire des courses en canoë ⁄ kayak au Burnaby Canoe Club en 1970 et fait déjà partie de l’Équipe olympique en 1976. Après s’être classé dixième dans l’épreuve K4 - 1 000m, Hugh Fisher s’entraîne sérieusement en Europe et au Canada dans l’espoir de monter sur le podium aux prochains Jeux Olympiques. Cependant, il lui devient impossible d’atteindre son but quand le Gouvernement du Canada boycotte les Jeux de Moscou en 1980. Avec une détermination renouvelée, il vise les Olympiques de 1984 et s’entraîne encore plus rigoureusement. Quand les deux rameurs se rencontrent en 1980, ils sont convaincus qu’ils peuvent former une combinaison gagnante. Hugh Fisher développe toutefois une tendinite au poignet et est incapable de ramer pendant la majeure partie de la saison 1981. Pendant ce temps, Alwyn fait équipe avec Denis Barré, l’ancien partenaire de Hugh. Les deux réussissent si bien que Hugh laisse presque tomber l’idée de reprendre le sport. Il termine son baccalauréat et se prépare à entrer à l’école de médecine. Le destin intervient toutefois au printemps de 1982. Denis Barré est blessé et Hugh doit prendre sa place comme coéquipier d’Alwyn Morris. Les deux rameurs débutent alors un programme d’entraînement acharné en Europe et sont immédiatement victorieux. Ils remportent la médaille d’argent aux Championnats du monde en 1982 et une médaille de bronze l’année suivante. Lors d’une tournée pré-olympique en 1984, ils se placent deuxièmes à l’épreuve K2 - 1 000m et quatrièmes au K2 - 1 000m des régates de Brandenbourg. Le duo atteint l’apogée de sa carrière de rameurs aux Jeux Olympiques de 1984, raflant une médaille d’or au K2 - 1 000m et une médaille de bronze au K2 - 500m. Ce sera un des moments les plus mémorables de l’histoire olympique au Canada, alors que Alwyn Morris se tient sur le podium en brandissant une plume d’aigle, affichant fièrement ses origines autochtones. Les Jeux terminés, Hugh poursuit ses études en médecine pendant que Alwyn est nommé Ambassadeur de la jeunesse au Canada. Ils se qualifient à nouveau pour l’Équipe olympique de 1988, mais sont incapables de répéter leur exploit de 1984. Morris sera aussi reconnu pour son implication au sein de la communauté autochtone. Il collabore au Programme de lutte contre les drogues chez les autochtones mis sur pied par le ministère de la Santé et du Bien-Être. Il contribuera également à établir le Cercle sportif pour autochtones, un organisme national dont le but est de promouvoir les bienfaits du sport auprès de la jeunesse autochtone. En 1992, on lui décerne le prix John F.-Bassett Memorial pour son travail communautaire.