Membre du Panthéon
Lauren Woolstencroft
Intronisé en 2011
Détails membres
Faits saillants
Jeux paralympiques d'hiver - a remporté des médailles d’or en slalom et super-G
Jeux paralympiques d'hiver - a remporté des médailles d’or en slalom géant et l'argent en super-G
Jeux paralympiques d'hiver - les médailles d’or en slalom, slalom géant, descente, super-G et combiné
Biographie
Les Canadiens se souviendront longtemps du nombre record de 14 médailles d’or gagnées aux Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver, et plus encore lorsque nous y ajoutons les médailles remportées lors des Jeux paralympiques. Un nom se détache davantage : celui de Lauren Woolstencroft. Cette athlète, native de Vancouver Nord, a littéralement été « maître du podium » lors des épreuves de ski para-alpin à Whistler.
Lauren Woolstencroft est montée sur la plus haute marche du podium à cinq reprises, un record, nous faisant voir son sourire radieux alors que médaille après médaille lui était accrochée autour du cou.
À la veille des Jeux paralympiques d’hiver de 2010, Lauren Woolstencroft était déjà la plus médaillée des Paralympiennes canadiennes de tous les temps. Il aurait été normal de lui prédire des succès, mais Lauren elle-même ne s’attendait pas à tant de victoires. En fait, elle avait sérieusement examiné la possibilité de prendre sa retraite après les Jeux paralympiques de 2006 à Turin et s’était déjà investie dans son emploi avec BC Hydro en tant qu’ingénieure en électronique.
Elle a plutôt dominé la montagne, remportant des médailles d’or en slalom, slalom géant, descente, super-G et combiné. Son exploit lui a permis d’établir un record quant au plus grand nombre de médailles remportées par un athlète paralympien lors d’une édition des Jeux. Une nouvelle « reine des Jeux » était couronnée et Lauren Woolstencroft a conclu ses Jeux en étant porte-drapeau pour l’équipe canadienne lors des cérémonies de clôture.
Née sans avant-bras gauche et sans jambes (à partir des genoux), elle a commencé à pratiquer le ski alpin à l’âge de quatre ans, accompagnant sa famille lors de vacances de ski à Whitefish, au Montana, à partir de leur résidence de Calgary. Lauren Woolstencroft voulait être reconnue dès son jeune âge comme une athlète ayant des habiletés et non comme une athlète ayant un handicap. Sa mère aime raconter comment Lauren, encore toute jeune, est arrivée à la maison après l’école, est descendue au sous-sol et a refusé de remonter tant qu’elle n’avait pas maîtrisé le saut à la corde.
Son premier intérêt sportif a été pour les sports équestres, mais elle s’est éventuellement désintéressée de ce sport. À l’âge de 14 ans, une amie l’a convaincue de s’essayer sur les pentes. Moins de deux années plus tard, elle prenait part à sa toute première Coupe du monde en Europe et dès 1988, elle était membre à part entière de l’équipe canadienne de ski para-alpin.
En 1999, Lauren Woolstencroft est revenue en Colombie-Britannique pour étudier à l’Université de Victoria. Elle a poursuivi son entraînement et son travail acharné a été payant. Au cours des sept années suivantes, elle a pris part aux Jeux paralympiques à Salt Lake City et à Turin, gagnant trois médailles d’or, une d’argent et une de bronze. En date de 2010, elle avait remporté plus de 50 médailles en Coupe du monde et huit titres mondiaux et elle avait été nommée athlète paralympique internationale de l’année en 2006.
Au cours de la saison de ski 2009-2010, Lauren Woolstencroft n’était pas au sommet de sa forme physique, selon ses standards. Un entraînement et un niveau de concentration intenses allaient changer la donne, avec pour résultat un lot de médailles d’or et un écart total de 35 secondes pour ses victoires obtenues dans les cinq épreuves des Jeux.
L’habileté et les performances extraordinaires de Woolstencroft lui ont valu des louanges de partout. En plus de récompenses du milieu paralympique, elle a été élue, par les partisans, meilleure athlète de Canada Alpin en 2010 et a été nommée athlète par excellence de la Colombie-Britannique en 2011. Longtemps après la fin de sa domination du podium, son aura d’or est toujours présente.