Membre du Panthéon
Pat Gillick
Intronisé en 2008
Détails membres
Faits saillants
Recruté par les Blue Jays de Toronto en tant que premier vice-président au développement des joueurs
Vice-président directeur et directeur général des Blue Jays de Toronto pendant cinq championnats de Division
Vice-président directeur et directeur général des Blue Jays de Toronto pendant deux Séries mondiales se terminant en victoires
Intronisé au Panthéon des sports canadiens
Biographie
Alors qu'il profite, avec sa femme Doris, de la pause du match des étoiles 2008 à son domicile de l'Île-du-Prince-édouard, Pat Gillick se rappelle d'une brillante et fructueuse carrière dans le baseball. à partir de ses débuts en 1958, en tant que membre de l'équipe championne de la NCAA en Californie, à ses jours comme espoir pour les Orioles de Baltimore et ses premiers pas dans l'administration avec les Colt 45's de Houston et les Yankees de New York, jusqu'à ses plus récentes nominations de directeur général à Baltimore, Seattle et présentement, Philadelphie. Le temps qu'il a passé au Canada lui a permis de se distinguer. Né en Californie en 1937, il n'avait jamais osé imaginer qu'un jour il ferait partie du plus important Panthéon des sports du pays au nord de la frontière. « J'étais pour être honnête, très surpris, un peu embarrassé », a-t-il déclaré lorsqu'il a été informé de la bonne nouvelle au printemps dernier. La source de cette reconnaissance remonte aux années 50 lorsqu'il a lancé un match sans point ni coup sûr alors qu'il n'était qu'un jeune gaucher à Medicine Hat, un tournoi en Alberta. Ensuite, il a joué dans les ligues mineures à Edmonton et à Vancouver. Il connaissait donc le Canada lorsque les Blue Jays l'ont recruté en 1976, afin qu'il se joigne à la nouvelle équipe de la ligue américaine en tant que vice-président au développement des joueurs. Pendant 18 ans, lui et une remarquable équipe de dirigeants de baseball, comptant Paul Beeston, membre honoré du Panthéon des sports canadiens intronisé en 2005, ont permis à Toronto de vivre une époque monumentale, se culminant par les victoires des Séries mondiales de 1992 et 1993. Au fil du temps, il a obtenu la double citoyenneté et s'est acheté une maison à Toronto. Gillick reconnaît que son expérience au Canada l'a changé. « Je dirais que les Canadiens sont un peu plus calmes que les Américains. Il est plus commun de voir les gens travailler dans le but de vivre ici plutôt que de vivre pour travailler, ce qui est plus commun aux états-Unis. Pour moi, l'Î-P.E. est un endroit où je peux me détendre, vraiment me reposer. J'ai appris à apprécier ces valeurs canadiennes. Elles sont bien établies. » Les nombreuses heures qu'il a consacrées et qu'il consacre toujours au baseball canadien représentent probablement son plus grand héritage, mis à part les années de championnats. « Je crois qu'en commençant avec Bobby Prentice et puis l'Institut national de baseball, nous avons incité beaucoup de jeunes Canadiens à jouer au baseball au lieu de se lancer dans le hockey. » Trois Canadiens du match des étoiles 2008, Justin Morneau, Ryan Dempster et Russ Martin, font partie de ces jeunes joueurs. Alors que réserve le futur pour ce Canadien honoré? « J'aimerais travailler dans une ligue mineure, probablement de baseball, mais le hockey m'intéresse aussi. » Il rit et d'un ton moqueur, se renseigne sur les débouchés chez les Leafs. Peu importe, Pat Gillick ne restera pas en vacances longtemps. Il n'a toujours pas eu le temps de voir Anne... la maison aux pignons verts! (Redigée par William Humber. William est un historien sportif, il est aussi directeur général du Revitalization Institute au Collège Seneca à Toronto.)