Membre du Panthéon
Daniel Igali
Intronisé en 2007
Détails membres
Faits saillants
Un total incroyable de 116 joutes consécutives, l'Université Simon Fraser
Championnats mondiaux de lutte à Ankara, en Turquie, la médaille d'or - la catégorie des 69 kilos style libre.
Jeux panaméricains, médaille de bronze - 69 kilos style libre
Championnats mondiaux de lutte la médaille d'or - la catégorie des 69 kilos style libre
Les Jeux olympiques à Sydney, la médaille d'or dans la catégorie des 69 kilos style libre
Le trophé de Lou Marsh
Les Jeux du Commonwealth, la médaille d'or - dans la catégorie des 74 kilos style libre
Les Jeux olympiques ​d'Athènes, un demi-finaliste dans la catégorie des 74 kilos style libre
Biographie
La devise de Daniel Igali est toute simple : «Derrière la guerre et le guerrier, seule l'histoire persiste». Voici son histoire. Baraladei Daniel Igali a grandi dans une famille pauvre de 21 personnes, dans la campagne nigériane. Ne pouvant se permettre que de vivre une journée à la fois, il n'était pas question pour lui d'envisager un avenir d'olympien. Tout jeune, il avait appris les rudiments de la lutte en jouant avec ses frères et soeurs. C'est à l'âge de dix ans qu'il fut inspiré par la visite, dans son petit village, d'Appah Macauley, l'un des plus grands lutteurs olympiques de son pays. Daniel fit le serment de devenir un grand lutteur lui aussi, et c'est en 1990, en effet, qu'il devint à son tour champion lutteur de son pays. Ce titre lui permit de gagner assez d'argent pour s'inscrire à l'école et y envoyer une de ses soeurs. Daniel Igali s'est joint à une équipe de lutte du nord de son pays pour ensuite devenir champion de lutte africain en 1993 et 1994. Après que son équipe nationale se fut envolée vers Victoria pour participer aux Jeux du Commonwealth, en 1994, Daniel, capitaine de son équipe et alors âgé de 20 ans, demanda le statut de réfugié pour demeurer au Canada et fuir son pays ravagé par la guerre. L'école et la compétition étaient importants pour lui - pas la guerre ou les conflits sociaux. Cette décision allait changer le cours de sa vie à jamais. Daniel Igali s'établit donc en Colombie-Britannique et s'inscrivit au Collège Douglas, où il s'entraîna quatre heures par jour, six jours semaine. Deux ans plus tard, plus confiant et ayant atteint sa maturité physique, il s'inscrivit à l'Université Simon Fraser où il étudia l'application de la loi dans l'espoir de devenir policier. Il pratiquait la lutte avec l'équipe de l'université avec laquelle il remporta un total incroyable de 116 joutes consécutives entre 1997 et 1999. Sa percée décisive dans le monde de la lutte vint en 1999, lors des championnats mondiaux de lutte à Ankara, en Turquie, où il était inscrit dans la catégorie des 69 kilos style libre. Il remporta la médaille d'or, une première cana-dienne, et devint du coup un des grands espoirs en vue des Jeux olympiques de 2000 à Sydney, en Australie. Sa performance fut sans faille. Il remporta toutes ses joutes, ainsi que l'or dans son combat décisif contre le Russe Arsen Gitinov. C'était une autre première pour un Canadien. En recevant sa médaille d'or, il se couvrit du drapeau canadien et ne put retenir ses pleurs. Ses larmes ruisselaient sur ses joues et sur le drapeau canadien. Toutes ses années de travail acharné, sa difficile décision de quitter sa famille et de rester au Canada, son combat et sa volonté de gagner connurent leur apogée à Sydney. Daniel Igali était devenu champion olympique - un héros et une source d'inspiration.