Membre du Panthéon
Phyllis Dewar
Intronisé en 1971
Détails membres
Faits saillants
Le trophée Bobby-Rosenfeld de l’Athlète féminine canadienne la plus exceptionnelle
A remportée l’or à chacune des épreuves du 100m, 400m, 1 000m et du 1 500m style libre et, dans cette dernière épreuve, elle fracasse le record avec un temps de 23 minutes et 32 secondes
Est intronisé au Temple de la renommée des olympiques canadiennes
Biographie
Quelle ironie qu’une des plus grandes nageuses du Canada nous vienne des plates et sèches Prairies durant la Dépression! Et pourtant, c’est en 1934 et 1935 que Phyllis Dewar, originaire des Prairies, inscrit tous les records de natation en style libre au Canada, du 100m au 1,6 km. À ce point, elle aura déjà abaissé de nombreux records provinciaux à la natation. Aux Jeux de l’Empire britannique de 1934, Phyllis Dewar établit deux records individuels en natation aux épreuves du 100m et du 400m style libre, et fait partie des équipes championnes du 300m quatre nages et du 400m à relais. Ceci fait d’elle, à cette époque, la seule Canadienne à remporter quatre médailles d’or au cours des mêmes Jeux. Avec pareilles prestations, pas étonnant qu’on lui présente le trophée Bobby-Rosenfeld de l’Athlète féminine canadienne la plus exceptionnelle pour 1934. Mais ce n’est qu’une avant-première. L’année suivante, elle remporte l’or à chacune des épreuves du 100m, 400m, 1 000m et du 1 500m style libre et, dans cette dernière épreuve, elle fracasse le record avec un temps de 23 minutes et 32 secondes. Affaiblie par une vilaine grippe, elle ne parvient pas à s’imposer aux Jeux Olympiques de 1936, mais elle retrouve la forme aux Jeux de l’Empire britannique en 1938 et s’empare de l’or à l’épreuve du 400m style libre. Lorsqu’elle abandonne la compétition, elle se joint aux Wrenettes de la Marine royale du Canada où, après avoir été stationnée à Halifax, elle fera la connaissance de son mari, le Lieutenant Murray Lowery. Leurs deux vies seront tragiquement écourtées, lui en 1954 dans un accident d’automobile, et elle des suites d’une maladie cinq ans plus tard, à l’âge de 45 ans. Une piscine de Moose Jaw porte aujourd’hui son nom et nous rappelle à tous qu’un héros peut venir de n’importe où au Canada – et qu’une nageuse peut même provenir des Prairies.