Membre du Panthéon
Milt Dunnell
Intronisé en 1991
Détails membres
Faits saillants
Rédacteur des sports au Toronto Star
Le Prix Jack-Graney pour son exceptionnelle contribution au baseball canadien
Un prix d’excellence municipale de la Ville de Toronto
Une Distinction étrangère spéciale pour ses uniques contributions à la course de pur-sang
Le Prix A.J.-Liebling pour ses écrits exceptionnels sur la boxe
Biographie
Au cours de son illustre carrière, Milt Dunnel est au premier plan de la communauté canadienne des rédacteurs sportifs. Il couvre les Jeux Olympiques de 1952 à 1968, tant d’hiver que d’été, les séries de la coupe Stanley, les Séries mondiales de baseball, et la finale de la coupe Grey. Il voyage à travers le monde et documente les épreuves sportives internationales, des courses de chevaux aux États-Unis, en passant par les tournois du monde de hockey en Europe, jusqu’aux matchs de boxe au Zaïre, aux Philippines et au Venezuela. Un des rédacteurs sportifs les plus en vue de son temps, il est souvent surnommé par ses pairs comme le « Doyen des rédacteurs sportifs au Canada ». Il débute sa carrière en écrivant pour son journal local, le St. Mary’s Journal-Argus. Il passe ensuite treize ans avec le Stratford Beacon-Herald, dont cinq comme réviseur de nouvelles sportives, avant de décrocher un emploi auprès du Toronto Star en 1942. En 1949, il est nommé réviseur sportif et chroniqueur quotidien, un poste qu’il occupe jusqu’en 1970. Ses chroniques bien documentées sont toujours factuelles, quoique humoristiques. Il n’y a aucun doute que sa gracieuse plume exerce une énorme influence sur la qualité de la rédaction sportive au Canada, alors que son honnêteté et son intégrité lui assurent le respect de la communauté athlétique. Milt Dunnell est reconnu pour ses reportages informatifs et impartiaux. Il n’utilise jamais la première personne, préférant conserver le rôle de conteur plutôt que celui de dicteur. Il dit un jour à son collègue Ken McKee, rédacteur au Toronto Star, « J’ai toujours été convaincu que l’on doit laisser la place aux opinions des lecteurs. Je crois qu’en mettant trop d’emphase sur le « Je », on leur enlève cette possibilité et, plutôt que de partager nos opinions avec eux, on devient dictatoriel. » Travaillant dans les médias pendant près d’un siècle, Milt doit s’adapter à l’importante évolution des technologies. Avec l’arrivée des sports télévisés, il est un des premiers à réaliser que le journalisme sportif doit réagir avec des reportages plus étendus et plus approfondis afin de maintenir l’appétit des lecteurs. Sa vaste collection de prix et de distinctions témoigne de son talent et de sa versatilité et démontre la profonde vénération de la communauté sportive pour son brillant travail. En 1988, on lui décerne le Prix Jack-Graney pour son exceptionnelle contribution au baseball canadien, une Distinction étrangère spéciale pour ses uniques contributions à la course de pur-sang en 1992, et le Prix A.J.-Liebling pour ses écrits exceptionnels sur la boxe. Il est Membre avec mention des radiodiffuseurs du Temple de la renommée du hockey, du Temple de la renommée du football canadien, et du B.C. Horseracing Hall of Fame. Il reçoit un prix d’excellence municipale de la Ville de Toronto en 1991 et un prix en son honneur est conféré à tous les ans à un étudiant débutant en journalisme à l’Université Ryerson à Toronto. Suite, sa « retraite » officielle en 1970, Milt Dunnell continue d’écrire cinq chroniques hebdomadaires, réduisant à trois en 1984. Octogénaire avancé, il ne peut toujours pas laisser le monde des sports, et celui-ci ne le laissera pas partir non plus sans quelques ruades. Ce n’est qu’en 1994, à la veille de son 89e anniversaire, qu’il cessera d’écrire.