Membre du Panthéon
Bernie 'Boom Boom' Geoffrion
Intronisé en 1994
Détails membres
Faits saillants
Le trophée Calder
six coupe Stanley - Les Canadiens de Montréal
Le trophée Art-Ross
Le trophée Hart et le trophée Art-Ross
Est intronisé au Temple de la renommée du hockey
Biographie
Mieux connu sous le nom de « Boum Boum » Bernard Geoffrion est considéré par plusieurs comme l’inventeur du lancer frappé, le tir le plus puissant qu’un joueur puisse décocher. Geoffrion fait ses débuts avec les Canadiens en 1950 et remporte le trophée Calder remis à la recrue par excellence dans la LNH. Sa production de 30 buts à sa première saison est un fait d’armes qui demeurera inégalé jusqu’après que la Ligue élargisse ses cadres à 14 équipes en 1970. Geoffrion remporte le premier de ses deux titres de champion pointeur du circuit lors de la saison 1954-1955, améliorant le record appartenant à Maurice Richard par un point. Un marqueur prolifique, Boum Boum connaît quatre saisons de 30 buts ou plus au cours de sa carrière et réussit cinq buts en un même match en 1955. Si les performances en séries sont le véritable baromètre pour évaluer un joueur, Geoffrion fait certes partie de l’élite. Lors des séries de fin de saison, il enfile trois tours du chapeau et amasse 58 buts et 60 aides en 132 matchs éliminatoires. En 1958, il compte le but qui assure la coupe Stanley aux Canadiens. La meilleure de saison de Geoffrion survient en 1960-1961 alors qu’il remporte le trophée Hart remis au Joueur par excellence ainsi que le trophée Art-Ross en tant que meilleur pointeur du circuit. Lors de cette mémorable campagne il récolte de 50 buts, bien qu’il rate six matchs en raison de blessures, et devient seulement le deuxième joueur de l’histoire, après Maurice Richard, à atteindre cette marque. Bernard Geoffrion prend sa retraite en 1964, mais effectue un retour au jeu deux ans dans l’uniforme des Rangers de New York. Au cours de sa carrière, il dispute 883 matchs et enfile 393 buts en plus de se faire complice de 429 autres. Il grave son nom sur la coupe Stanley à six occasions. Geoffrion dirige brièvement les Rangers de New York avant de passer trois saisons derrière le banc des Flames d’Atlanta. En 1979, il réalise son rêve en devenant l’entraîneur des Canadiens, mais la maladie limite son expérience à 30 matchs. Son étincelante carrière sur la glace lui vaut d’être intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1972. Le 11 mars 2006, quelques heures avant que les Canadiens ne retirent le chandail numéro 5 en son honneur, Bernard Geoffrion meurt des suites d’une longue maladie.