Membre du Panthéon
Abigail 'Abby' Hoffman
Intronisé en 2004
Détails membres
Faits saillants
Les Jeux Panaméricains - Médaille d'or, 800m
Les Jeux du Commonwealth - Médaille d'or, 880 verges
Les Jeux Panaméricains - Médaille de bronze, 800m
Les Jeux Panaméricains - Médaille d'or, 800m
Les Jeux Panaméricains - Médaille d'argent, 800m
Les Jeux Panaméricains - Médaille de bronze, 1,500m
Les Jeux Olympiques de Montré​al - La porte-drapeau, Cé​ré​monie d'Ouverture
La Directrice Générale, Sport Canada
Biographie
Pour Abby Hoffman, il n’y a guère de différence entre être active ou être une activiste. Elle se débat pour faire tomber les barrières tout en démontrant une habileté de niveau mondial. Elle prend une importance nationale en 1959 en jouant avec une équipe de hockey masculine de la région de Toronto, utilisant une version tronquée de son nom « Ab ». Elle est âgée de neuf ans, les cheveux coupés courts et se fait passer pour un garçon. Elle sera le meilleur joueur de l’équipe jusqu’à ce qu’on la force à produire son certificat de naissance lors d’un tournoi provincial; elle sera disqualifiée parce que les filles ne sont pas autorisées à jouer avec les garçons. Elle aura toutefois démontré son point de vue. C’est en tant que coureuse demi-fond qu’elle fait son entrée sur la scène de l’athlétisme international. Adolescente, Abby remporte l’or au 800m des Jeux Panaméricains en 1963. Au cours des quatorze années suivantes, elle devient une de coureuses demi-fond les plus accomplies au Canada. Abby s’empare du titre national au 800m à huit reprises et détient les records canadiens au 800m de 1962 à 1975, au 440 verges de 1963 à 1976, ainsi qu’au 1 500m en salle. Elle représente le Canada à quatre éditions des Jeux Olympiques, quatre Jeux Panaméricains, deux Jeux du Commonwealth, trois Jeux de la Fédération internationale du sport universitaire (FISU) (où elle remporte le bronze en 1965 et l’argent en 1967), et les Jeux Maccabée en 1969, remportant deux médailles d’or. Elle se classe deux fois finaliste sur 800m aux Jeux Olympiques, en 1968 et en 1972, établissant un record du Commonwealth pendant la dernière course. Aux Jeux du Commonwealth, elle remporte la palme au 880 verges en 1966 et répète cet exploit au 800m panaméricains avec une autre médaille d’or en 1971, d’argent en 1975, de bronze en 1967, et une autre bronze au 1 500m en 1975. Sa carrière athlétique atteint son apogée en 1976 quand, portant le drapeau canadien, elle précède l’équipe canadienne dans le stade olympique de Montréal à l’occasion des cérémonies d’ouverture. Ses années de coureuse de classe mondiale ne l’empêchent pas d’être activiste – et ne font qu’aiguiser ses priorités. En 1966, elle se débat afin que la Hart House de l’Université de Toronto – une institution pour hommes seulement qui abrite la seule piste intérieure à l’époque – soit ouverte aux femmes. Sa mémorable initiative sera soulignée à la Hart House en 1979 par une plaque portant l’inscription « Only she who attempts the absurd will achieve the impossible », (seuls ceux qui tentent l’absurde réussissent l’impossible) mots qui illustrent parfaitement son intégrité en tant qu’activiste. Elle se bat non seulement pour les droits des athlètes, mais aussi avec passion pour les droits des femmes dans le sport, perfectionne l’enseignement de l’éducation physique à l’école, et met fin au racisme et au sexisme tant dans le sport qu’au-delà. Son travail pour les droits de l’homme la mène à fonder Nellie’s, un abri pour femmes battues à Toronto. En 1981, Abby a la chance d’initier des changements à partir de la direction bureaucratique des sports dans le monde quand elle est nommée directrice générale de Sport Canada, la première femme à occuper le poste. Au cours de la prochaine décennie, elle lutte pour faire augmenter les subventions fédérales pour le sport et se fait la championne du « meilleur » programme de préparation des athlètes pour les Jeux Olympiques d’hiver de Calgary en 1988. Son travail au nom des athlètes fait d’elle la première femme élue au conseil d’administration du Comité olympique canadien (1981) et au Conseil exécutif de l’Association internationale des Fédérations d’athlétisme. (1995). Elle quitte Sport Canada en 1993 pour devenir la première directrice générale du Bureau pour la santé des femmes à Santé Canada. En 1982, ses contributions au sport – tant sur que hors piste – sont reconnues quand elle est décorée Officier de l’Ordre du Canada.