Membre du Panthéon
Elizabeth Clifford
Intronisé en 1970
Détails membres
Faits saillants
Les Jeux Olympiques - La plus jeune skieuse canadienne à participer aux Jeux Olympiques
Le plus jeune champion du monde en slalom géant
Intronisé au Temple de la renommée olympique du Canada
Titre d’Équipe Can-Am
La médaille d’argent à la Coupe du Monde
Intronisé au Temple de la Renommée du Ski Canadien
Biographie
Elizabeth Clifford est née sur des skis. Son père, John Clifford, est champion skieur du Canada, son oncle Harvey Clifford, est membre de l’équipe olympique masculine de ski alpin de 1948, et sa mère est diplômée en éducation physique. Elizabeth vit au pied de Camp Fortune au Québec, où est basé le Club de ski Ottawa, et où son père construit et fait fonctionner les remonte-pentes, rendant littéralement le sport populaire dans la région d’Ottawa. Entre 1968 et 1975, Elizabeth gagne huit championnats nationaux au slalom et au slalom géant. Elle sera la plus jeune skieuse canadienne à participer aux Jeux Olympiques de Grenoble en 1968, à l’âge de 14 ans. Deux ans plus tard, avec une victoire en slalom géant à Val Gardena en Italie, elle devient la plus jeune athlète à remporter le Championnat du Monde. L’année suivante, Elizabeth termine en 2e position en slalom à la Coupe du Monde. Elizabeth Clifford Whitehall est souvent comparée à la championne canadienne Nancy Greene et sa carrière semble suivre la même direction. Malheureusement, suite à sa victoire à Val Gardena, Elizabeth est assaillie par une série d’événements tragiques. Stephen, son frère cadet, se tue dans un accident de voiture. En 1971, elle termine deuxième au classement général de la Coupe du Monde de slalom et en 1972, se brise les deux chevilles à l’épreuve de descente de la Coupe du Monde et ne peut participer aux Jeux Olympiques de Sapporo. La même année, son fiancé est paralysé suite à un accident de ski. Au cours de cette période, elle vit des relations tumultueuses et pointilleuses avec ses entraîneurs et autres membres de l’équipe, ce qui lui vaut le sobriquet « d’enfant terrible » sur le circuit international de ski. En 1972, ces tragédies cumulées et ces pénibles épreuves personnelles la mènent à abandonner les épreuves de descente. À cette époque, elle déclare que c’est pour son bien. Toutefois, elle retourne sur les pentes en 1973 par « amour du ski » avec une attitude plus participative et gagnante, et remporte le trophée de l’équipe féminine Can-Am. Au cours de la saison 1974, en tant que coéquipière, elle rafle l’argent et le bronze pour le Canada aux épreuves de descente de la Coupe du Monde, une réussite pour laquelle elle est le plus fière après tous les rebondissements survenus pendant son long trajet vers ce sommet. Deux années plus tard, elle se retire définitivement de la compétition à l’âge de 23 ans.