Membre du Panthéon
Gord Drillon
Intronisé en 1989
Détails membres
Faits saillants
La Coupe Stanley - Les leafs
A retraité à la tête de la LNH aux séries éliminatoires
Biographie
Bien qu’il ne dispute que 311 matchs en seulement sept saisons complètes dans la LNH, Gordie Drillon parvient à laisser sa marque, si bien qu’en 1975 on l’accueille comme membre au Temple de la renommée du hockey. C’est au Nouveau-Brunswick que Drillon fait son apprentissage avant de se rendre à Toronto où Conn Smythe avait eu vent de ses talents. Drillon fait ses débuts dans les rangs mineurs dans l’organisation des Maple Leafs avant d’être rappelé durant la saison 1936-1937 pour remplacer Charlie Conacher blessé. Drillon tire si bien son épingle du jeu qu’il ne retournera jamais à Syracuse. Évoluant en compagnie de Syl Apps et Bob Davidson, le trio est rapidement surnommé la « DAD Line », un acronyme formé de la première lettre de chacun de leurs noms de famille. Drillon se révèle un marqueur prolifique. À seulement sa deuxième saison, il mène la LNH pour les buts, avec 26, et les points, avec 52. Mais ce qui retient particulièrement l’attention est la manière avec laquelle il enfile ses buts. Drillon est le premier joueur à maîtriser l’art de faire dévier la rondelle en se postant dans l’embouchure du but, il touche à la rondelle pour en faire changer la direction et ainsi surprendre le gardien qui s’est déjà déplacé pour faire l’arrêt selon la trajectoire originale de la rondelle. Durant sa courte carrière dans la LNH, Drillon conserve une moyenne de 20 buts par saison, ce qui en fait un des marqueurs les plus constants de son époque. Ironiquement, il connaît à la fois ses meilleurs et ses pires moments durant les séries éliminatoires en 1942 alors qu’il remportera la seule coupe Stanley de sa carrière. Après trois défaites consécutives des Leafs dans la série contre Detroit, l’entraîneur Hap Day décide de faire réchauffer le banc à plusieurs de ses vétérans, dont Drillon, et faire confiance à ses jeunes. Les Leafs effectuent l’une des plus spectaculaires remontées de l’histoire du hockey, mais Drillon en est témoin assis sur la passerelle de la presse. Durant les mois qui suivent, son contrat est cédé aux Canadiens de Montréal avec qui il évolue aux côtés de Ray Getliffe et Buddy O’Connor et connaît sa meilleure campagne avec 28 buts en 1942-1943. Il passe quelques saisons à jouer au hockey dans différentes ligues avant d’accrocher ses patins de façon définitive en 1950. En séries éliminatoires durant sa carrière, Drillon inscrit 26 buts, un record qui sera surpassé quatre ans plus tard pas un certain Maurice Richard.