Très peu d’athlètes peuvent se vanter d’avoir influencé leur sport par leurs performances sur le terrain, la promotion du sport hors piste, et l’utilisation des médias pour le partager avec le reste du pays. Mais encore, très peu d’athlètes peuvent égaler le dévouement de Irene MacDonald pour le plongeon. Elle fait ses débuts sur le tremplin au Hamilton Aquatic Club et remporte le Championnat junior de l’Ontario en 1948, son premier de plusieurs titres nationaux. Irene fait son entrée sur la scène nationale du plongeon en 1951 avec sa victoire à l’épreuve du tremplin 3 mètres aux Championnats nationaux, un exploit qu’elle répète l’année suivante. Alors qu’elle est nommée sur l’équipe olympique de 1952, elle ne concoure jamais à Helsinki puisqu’elle est retirée de l’équipe par le Comité olympique canadien à cause d’un manque de financement. C’est toutefois en 1954 qu’elle commence à faire sa marque à l’échelle internationale. Irene MacDonald participe alors aux Jeux de l’Empire britannique et du Commonwealth à Vancouver, où elle remporte la médaille de bronze à l’épreuve du tremplin 3m féminin. S’ensuit un succès continu au niveau national, dont son premier championnat en haut vol 10m (tour), avant de se rendre à Melbourne pour les Olympiques de 1956. Elle termine l’épreuve du 3m devant l’Américaine Barbara Gilders pour remporter le bronze, la toute première médaille olympique du Canada en plongeon. En 1958, à Cardiff, Wales, elle perfectionne sa performance des Jeux de l’Empire britannique et du Commonwealth de 1954 en s’emparant de la médaille d’argent au tremplin 3m et termine quatrième à l’épreuve de haut vol 10m. Au cours de la fin des années 1950 et début 1960, elle domine les compétitions de plongeon de niveau national ainsi qu’aux États-Unis et au Mexique. Elle participe de plus aux Jeux panaméricians de 1955 et de 1959, enregistrant trois quatrième places. Elle se rend à Rome en 1960 comme membre de l’équipe olympique canadienne, mais ne réussit à répéter son exploit de Melbourne, et termine sixième au tremplin 3m et neuvième en haut vol 10m. Elle décrochera son dernier Championnat canadien en 1961, avant qu’une blessure à l’œil ne mette fin à sa carrière en compétition. Cependant, elle est encore loin d’en avoir terminé avec le plongeon. Elle consacre les prochaines 30 années à entraîner des athlètes qui s’emparent de médailles dans une variété de compétitions nationales et internationales. De plus, Irene est une fervente partisane de la discipline du plongeon, plaidant pour la création d’une association nationale et indépendante des plus grandes communautés aquatiques. Elle organise la première clinique de plongeon nationale en 1964 et prête main forte aux cliniques provinciales et nationales subséquentes. Elle est présidente de Diving for Canada de 1962 à 1966, directrice technique de l’Association canadienne de plongeon amateur de 1967 à 1969, et secrétaire-trésorière de l’Association canadienne des entraîneurs de plongeon de 1970 à 1972. Irene MacDonald utilise aussi sa position de commentatrice d’émissions télévisées sur les plongeons pour hausser la notoriété de son sport. Elle est la voix que les Canadiens et Canadiennes entendent lors des épreuves olympiques de plongeon des Jeux de Montréal en 1976 aux Olympiques de Séoul en 1988. Pour toutes ses contributions, Irene est aussi nommée Membre du Temple de la renommée olympique du Canada et du Temple de la renommée des sports aquatiques du Canada.