Membre du Panthéon
Jack Donohue
Intronisé en 2004
Détails membres
Faits saillants
La médaille d’or au Jeux mondiaux universitaires à Edmonton
Est intronisé au Temple de la renommée olympique du Canada
Est intronisé aux Temples de la renommée de New York City, du Canada et du basketball de l’Ontario
Biographie
Jack Donohue prend sa décision à un très jeune âge. Il travaille dur comme entraîneur adjoint au baseball pendant qu’il fait ses études à la Fordham University; à 20 ans il rêve déjà de passer sa vie comme entraîneur. Après un diplôme de premier cycle en économie, Jack s’inscrit à la New York University, complétant une maîtrise en Éducation sanitaire. Il est prêt à entreprendre sa carrière d’entraîneur quand, comme il est courant à cette époque, Oncle Sam a d’autres plans pour lui. Il passe deux ans en Corée dans les forces armées américaines à travailler sur des chars pendant la guerre de Corée. Lorsqu’il revient aux États-Unis en 1954, il entreprend une carrière dans l’enseignement à l’école primaire St. Luke’s Episcopal de New York, mais est transféré l’année suivante au St. Nicholas of Tolentine High School où il a la possibilité d’agir comme entraîneur de basketball. Il maintient son poste à l’école pendant cinq ans, élaborant sa propre méthode d’entraînement qui procure à ses joueurs des leçons de vie autant que de basketball. Cette approche lui est très utile alors qu’il est transféré au Power Memorial High School de Manhattan. C’est là qu’il a la chance d’entraîner un jeune joueur du nom de Lew Alcindor, qui changera plus tard son nom pour Kareem Abdul-Jabbar. Jack Donohue est en mesure de diriger la jeune superstar au cours de ses années de formation et de l’aider à devenir aussi bon comme personne que comme joueur. Les résultats sont exceptionnels. L’équipe remporte même 71 matchs consécutifs. Cette réussite lui donne la possibilité de devenir l’entraîneur chef du Holy Cross University, une école de la Division One à Worcester au Massachusetts. Au cours de sa carrière à Holy Cross, Jack cumule un record de 106 victoires sur 66 défaites. Il est nommé entraîneur de l’année de la NCAA Première Division à deux reprises. En 1972, Canada Basketball est à la recherche un entraîneur qui pourrait bonifier le programme de basketball du pays à un niveau de renommée mondiale. Leur choix s’arrête sur Jack Donohue, qui pour plaisanter fait référence à lui-même comme étant « The total loss from Holy Cross », et ils ne sont pas déçus. Sa performance comme entraîneur au cours des dix-sept années qui suivent est exceptionnelle et, soit dit en passant, le plus long mandat d’entraîneur du sport amateur ou professionnel au Canada. Deux ans après avoir pris en main le programme, le Canada termine 8e au Championnat mondial. En 1975, il se classe 6e aux Jeux panaméricains. Sa magie se poursuit aux Olympiques de Montréal en 1976 avec une 4e place. Il y ajoute trois autres 4e places en tournois internationaux, puis en 1983 le Canada remporte la médaille d’or au Jeux mondiaux universitaires à Edmonton, défaisant les États-Unis en demi-finale et la Yougoslavie en finale. Le programme atteint son potentiel avec régularité. Aux Olympiques de Los Angeles en 1984, le Canada termine encore une fois 4e, s’empare d’une médaille de bronze aux Jeux mondiaux universitaires de 1985, et se place 6e lors du dernier tournoi de Jack Donohue avant qu’il ne prenne sa retraite après les Olympiques de 1988. En 1994, il est coprésident de la Coupe du Monde de basketball en fauteuil roulant avec un autre emblème canadien, Rick Hansen, à Edmonton. Jack tient des cliniques de basketball au pied levé à l’extérieur du Skyreach Centre au plein milieu de l’après-midi afin que tous, peu importe la taille, l’âge ou le talent, puissent apprécier le jeu qu’il aime tant. Sa contribution à l’entraînement et au sport au Canada ne se limite pas aux activités de terrain : outre ses autres nombreuses responsabilités, il est conseiller en marketing et en Relations publiques pour Canada Basketball depuis 1972, porte-parole pour l’Année de l’entraîneur en 1989, et directeur des Relations internationales et directeur du Développement canadien pour les Grizzlies de Vancouver de 1995 à 1997. Sa plus grande contribution est sa philosophie selon laquelle le jeu n’a d’égal que les efforts déployés à vivre sa vie hors terrain en tant qu’être humain exemplaire - et que le jeu n’est qu’une composante d’une vie épanouie. En ses propres mots, « Vous ne pouvez être bon joueur de basketball que pour un certain temps, mais vous pouvez être une bonne personne pour le reste de votre vie. » Jack Donohue reçoit de nombreux honneurs pour son rôle d’entraîneur, ses capacités d’enseignement et ses réalisations, notamment le trophée King-Clancy pour son travail auprès des personnes handicapées. Il est intronisé aux Temples de la renommée de New York City, du Canada et du basketball de l’Ontario et, bien entendu, au Temple de la renommée olympique du Canada.