Membre du Panthéon
Ken Dryden
Intronisé en 1984, 2005
Détails membres
Faits saillants
Le trophée Conn-Smythe
Une record de son carrière de 258-57-74
Le trophée Vézina à trois reprises
Six coupes Stanley en huit années
Le trophée Calder
Biographie
La carrière de Ken Dryden est courte, huit saisons, mais combien prospère. Prolifique, Dryden de perd que 57 des 397 matchs qu’il dispute en saison régulière. En séries, il est tout aussi étincelant ne s’inclinant que 32 fois en 112 matchs, ce qui en fait l’un des gardiens les plus efficaces dans l’histoire de la LNH. Dryden fréquente l’Université Cornell au milieu des années 1960 où il se destine à une carrière juridique. Après que les Canadiens eurent acquis ses droits, Dryden est sélectionné pour représenter le Canada au Championnat du monde de hockey en 1969. C’est à ce moment que son cheminement de carrière bifurque. Dryden amorce la saison 1970-1971 avec les Voyageurs de Montréal et vers la fin du calendrier les Canadiens font appel à lui afin de disputer quelques matchs question de goûter un peu à la LNH. Il prend part à six matchs au cours desquels il n’accorde que 9 buts, ce qui a pour effet de forcer la main à l’entraîneur Al MacNeil qui le désigne pour débuter les séries éliminatoires. L’impact de Dryden est immédiat, il frustre successivement les Bobby Orr, Phil Esposito et le reste des puissants Bruins qu’il élimine presque à lui seul. Les Canadiens prennent ensuite la mesure des North Stars et des Blackhawks de Chicago pour, contre toute attente, remporter la coupe Stanley. Les exploits de Dryden lui valent le trophée Conn-Smythe avant même de remporter le trophée Calder, un exploit qu’aucun autre joueur ne réussit à nos jours. La saison suivante, en 1971-1972, il mène la LNH avec 39 victoires en 64 matchs et est choisi la recrue de l’année. Quelques mois plus tard, on fait appel à lui pour être l’un des deux gardiens en vue de la Série du Siècle. Sans pour autant être à son zénith, c’est lui qui est d’office pour le Canada le soir du 28 septembre 1972 quand Paul Henderson réussit son but historique dans la dernière minute de jeu pour donner au Canada la victoire dans la série. Dryden poursuit sur sa lancée victorieuse en 1972-1973 et mène la LNH pour les victoires avec 33 et la moyenne de buts alloués avec 2,26 en route vers une autre coupe Stanley. Succès à l’appui, Dryden exige un meilleur contrat de ses employeurs et lorsque les Canadiens rejettent sa requête il abandonne son filet et retourne aux études pour obtenir son diplôme en droit. La saison suivante, après s’être entendu sur les modalités d’un nouveau contrat, Dryden retourne entre les poteaux où, au cours des cinq prochaines années, il brillera de tous ses feux. Ces quatre saisons lui apporteront quatre autres coupes Stanley avec les invincibles Canadiens qui, sur leur chemin, détruisent littéralement les Flyers et la violence qu’ils préconisent. Dryden et son substitut Michel Larocque remportent le trophée Vézina à trois reprises. Au moment d’accrocher ses jambières, la moyenne de Dryden a fondu à 2,24. En huit saisons, il revendique six coupes Stanley, mais en 1979 il a perdu le feu sacré et décide que le moment est venu pour lui de tirer sa révérence. À seulement 31 ans, il abdique avec le sentiment du devoir accompli et plus encore.