Membre du Panthéon
Cyril Coaffee
Intronisé en 1956
Détails membres
Faits saillants
Atteint le record mondial du 100 verges en 9,6 secondes
Établi un nouveau record canadien de 1:30.0 dans le 4 x 220 verges relais
Capitaine de l’équipe canadienne
Biographie
On entend souvent dire que si Cyril Coaffee était né dix ans plus tard, son talent et sa concentration incroyables auraient été mieux servis grâce à une association d’athlétisme mieux organisée et à un meilleur entraînement. Les Canadiens n’auraient toutefois pas été transportés en assistant à la victoire d’un athlète authentique, gloire qui repose sur l’instinct et l’énergie à l’état pur. En effet, puisque la paralysie partielle d’un de ses bras sera un facteur important de son cheminement pour devenir un grand sprinteur. Son handicap le contraint à adopter une position fortement inclinée vers l’avant en courant, résultant en une poussée extrêmement puissante. Il débute sa carrière de compétition avec le North End Amateur Athletic Club en 1915. Il ne se qualifie pas aux Jeux Olympiques de Anvers en 1920. Néanmoins, deux ans plus tard, le sprinteur fait sa marque aux Championnats canadiens à Calgary lorsqu’il atteint le record mondial du 100 verges en 9,6 secondes, record appartenant à Charlie Paddock’s, un sprinteur américain, - un temps qui sera inégalé au Canada pendant vingt-cinq ans. Cette même année, il fait équipe avec Laurie Armstrong, Billy Miller, et Peavey Heffelfinger pour établir un nouveau record canadien de 1:30.0 dans le 4 x 220 verges relais. Cyril Coaffee conserve le record canadien du sprint 100m et sprint 200m pendant plusieurs années. Lors des qualifications pour les Olympiques en 1924, il atteint le record olympique avec un deuxième temps de 10,8 secondes au sprint sur 100 verges et s’envole pour les Jeux de Paris comme capitaine de l’équipe canadienne. Ses victoires se succèdent tout au long des années 1920. Il bat l’incomparable Percy Williams de Vancouver lors des sprints en 1926, puis à nouveau en 1927. Malheureusement, lors des qualifications pour les Olympiques en 1928, il se froisse des tendons aux deux jambes et ne réussit pas à se qualifier sur l’équipe canadienne d’athlétisme, soulignant ainsi la fin de sa carrière de coureur.