Membre du Panthéon
Bert Schneider
Intronisé en 1975
Détails membres
Faits saillants
l’Association des gymnastes amateurs de Montréal - au rang de meilleur boxeur poids mi-moyen.
Titre de champion de boxe poids mi-moyen du Canada à deux reprises
Jeux Olympiques à Antwerp, la médaille d’or
A participé à environ 75 combats professionel
Biographie
À l’aube des Olympiques de 1920, le champion de boxe canadien Bert Schneider est surpris quand il réalise que sa discipline est incluse aux Jeux, et l’est encore plus lorsqu’il apprend qu’il doit y représenter le Canada. Bien qu’il ait passé la majeure partie de sa vie au nord de la frontière des États-Unis, Bert est Américain de naissance et ne possède toujours pas sa citoyenneté canadienne. Peu importe, on lui accorde son passeport canadien et il s’embarque pour les Jeux, où il ne décevra pas son pays d’adoption. Natif de Cleveland dans l’Ohio, Bert déménage au Canada pendant son enfance quand son père décroche un emploi à Montréal dans une usine d’acier. Au cours de sa jeunesse, il nage, plonge, ski, et joue au water-polo. Il fait ses débuts à la boxe à l’école secondaire mais ne s’adonne sérieusement à la compétition qu’après la Première Guerre mondiale. Il tente de s’enrôler dans l’Armée canadienne en 1914 mais est refusé à cause de sa citoyenneté américaine et de ses origines allemandes. Il réussit à se trouver un emploi sur un bateau de lac à destination de l’Angleterre, mais une fois outremer, est immédiatement arrêté pour être débarqué sans passeport. Il est condamné à trois mois de travaux forcés avant d’être autorisé à rentrer en Amérique du Nord. Il ne pouvait imaginer que sa prochaine traversée ne serait pas à titre de déporté, mais bien de champion olympique. Dès son retour, Bert se joint au Casquette Club de Montréal et commence à s’entraîner avec Eugène Brosseau, le champion de boxe poids moyen du Canada et des États-Unis. Il devient membre de l’Association des gymnastes amateurs de Montréal quand le Casquette Club ferme ses portes, pour laquelle il accède rapidement au rang de meilleur boxeur poids mi-moyen. Participant à des combats de l’Association des gymnastes amateurs de Montréal, il remporte premièrement un titre municipal, puis s’empare du titre de champion de boxe poids mi-moyen du Canada à deux reprises. Pendant toute sa carrière amateur, il ne sera jamais défait. Lors des Jeux Olympiques de 1920 à Antwerp, il affronte des boxeurs de l’Afrique du Sud, de la Norvège, des États-Unis et d’Angleterre, gagnant trois rondes sur quatre et s’emparant de la médaille d’or. Avec les deux d’argent et deux de bronze déjà raflées par ses coéquipiers, sa victoire est l’exploit qui sera le couronnement de la meilleure performance olympique du Canada à la boxe. Il se joint aux professionnels peu après son triomphe doré. Il participera à environ 75 combats au cours des sept prochaines années avant d’abandonner le ring en 1928. Bien qu’il passe les trois décennies suivantes à travailler pour la patrouille frontalière des États-Unis dans plusieurs régions d’Amérique du Nord, il réussit quand même à maintenir ses liens avec l’Association des gymnastes amateurs de Montréal et la ville de Montréal. Pour sa fiche exceptionnelle, qui inclut la première médaille d’or olympique à la boxe pour le Canada, Bert Schneider reçoit une place d’honneur au temple de la renommée de la boxe du Canada.