Membre du Panthéon
Nathalie Lambert
Intronisé en 2002
Détails membres
Faits saillants
Nommée Athlète féminine de l’année par Patinage de vitesse Canada
Record mondial - 3000m
Nommée Athlète féminine de l’année par Patinage de vitesse Canada - la courte piste
Champion du monde - La courte piste
Record mondial au relais de 3000m
Les Jeux Olympiques - La médaille d'or (relais de 3000m)
Champion du monde - La courte piste
Record mondial - 1000 m
Les Jeux Olympiques - Deux médailles d'argent aux course de 1000 m et relais de 3000m
Champion du monde - La courte piste
Biographie
Si le rôle des Olympiques est d’inspirer, les Jeux de 1976 à Montréal ont bien réussi avec cette jeune athlète. Et alors que ses rêves se réalisent après avoir suivi les Olympiques dans sa propre ville, Nathalie Lambert sert en retour d’inspiration à d’autres – tant par sa volonté de concourir que pour les médailles qu’elle remporte. Elle fait ses débuts en patinage de vitesse à l’âge de 12 ans et, l’année suivante, participe déjà à des compétitions. En 1981, elle fait partie de l’équipe de patinage de vitesse nationale et est nommée Athlète féminine de l’année en 1986 par Patinage de vitesse Canada. Le sport du patinage de vitesse évolue toutefois dramatiquement au cours des années 1980 et Nathalie se convertit à la nouvelle discipline de la course sur courte piste. En 1987, devant une foule locale à Montréal, elle établit un record mondial au 3 000m et remporte une médaille d’argent au classement général des Championnats du monde de patinage de vitesse sur courte piste. Quatre années plus tard, elle monte sur la plus haute marche du podium, remportant le titre de championne du classement général aux Championnats du monde. Elle gagne chacune des courses 1 000m, 1 500m et 3 000m et l’emporte sur Sylvie Daigle, sa coéquipière et championne du classement général à cinq reprises. Plus tard cette même année, Nathalie est membre de l’équipe canadienne qui établit un record mondial au relais 3 000m. En 1992, la courte piste est reconnue comme épreuve olympique et figure pour la première fois au programme lors des Jeux d’Albertville. Nathalie et ses coéquipières patinent vers la médaille d’or dans le relais 3 000m et on lui accorde l’honneur d’être la porteuse du drapeau pour le Canada lors des cérémonies de clôture des Jeux. Deux ans plus tard à Lillehammer, elle s’empare de la médaille individuelle qu’elle espérait, remportant la médaille d’argent dans une course extrêmement serrée au 1 000m. Elle mène à nouveau l’équipe de relais vers le podium et une autre médaille d’argent. En 1993, Nathalie établit un record du monde dans la compétition du 1 000m à Hamar en Norvège. Elle le reproduit encore comme Championne du monde en 1993 et en 1994. Au-delà de ses réussites individuelles, Nathalie fait partie de l’équipe canadienne de relais qui remporte le Championnat du monde en 3 000m à chaque année de 1986 à 1994 et encore en 1997. Pour tous ses exploits, Nathalie Lambert est intronisée au Temple de la renommée du patinage de vitesse canadien en 1991. Nathalie prend sa retraite suite aux Championnats du monde de 1994, mais son esprit de compétition n’est qu’à peine atténué. Elle entreprend peu de temps après un retour au patinage de compétition et ne pense qu’aux Olympiques d’hiver de 1998 à Nagano. Le malheur frappe cependant quand elle se fracture la cheville à deux endroits lors d’une compétition aux Pays-Bas en novembre 1997. Elle continue sa réadaptation et son entraînement dans l’espoir de pouvoir concourir à Nagano. Même si son rêve ne se réalise jamais, son dévouement et son esprit de compétition sont par contre un exemple d’inspiration qui gagne l’imagination du public. Elle demeure active sur la scène du patinage de vitesse et du mouvement olympique et en 2004, agit comme Chef de mission adjointe de l’équipe olympique canadienne à Athènes.