Membre du Panthéon
Monsignor Athol Murray
Intronisé en 1972
Détails membres
Faits saillants
L'Ordre du Canada
Biographie
C’est en étudiant le droit au Osgoode Hall à Toronto que Athol Murray fait la lecture des maximes de Saint-Augustin, se découvre une passion pour ses enseignements, et change le cours de sa propre vie. Athol quitte l’école de droit, s’inscrit au séminaire à Toronto et est ordonné prêtre en 1918. Athol Murray est envoyé dans la petite ville de Regina en Saskatchewan. En 1923, il fonde un club de sports dont les membres sont de jeunes garçons qui ont été pris à voler des bonbons au sous-sol de l’église. Il réussit à convaincre les policiers de retirer les accusations en autant que les coupables participent aux activités du club; ainsi naît le club des Argos de Regina. Peu après, Athol Murray est transféré dans le petit village de Wilcox en Saskatchewan. Il emmène les garçons avec lui, leur enseignant dans des bâtiments abandonnés. D’autres se joignent aussi à l’école de fortune et en peu de temps Athol Murray est directeur du collège Notre-Dame. L’école est un énorme succès et attire des centaines de jeunes qui viennent étudier et participer aux sports qui, selon lui, apportent autant d’enseignement et développent l’esprit de compétition. Toutefois, plusieurs de ces garçons sont issus de familles pauvres et le père Murray doit leur décerner des « bourses » ou accepter des paiements en marchandises comme de la farine ou du blé plutôt qu’en argent. Les Notre Dame Hounds, pendant ce temps, se transforment en une des meilleures équipes de hockey de jeunes au pays et, au cours des décennies, le collège devient l’établissement prééminent pour les hockeyeurs en herbe, comme le St. Mike’s à Toronto. Au début du XXe siècle, plus de 100 garçons de Notre-Dame auront joué sur des équipes de la LNH et l’école rebaptisée le Athol Murray College of Notre Dame. Certains de ses distingués diplômés incluent Wendel Clark et Vincent Lecavalier, mais les centaines d’autres qui n’auront pu jouer au hockey deviennent des hommes d’affaires prospères ou, en règle plus générale, de bons et intelligents citoyens, le tout grâce à l’ingéniosité du Père Murray qui aura décidé de donner une seconde chance à quelques voleurs de bonbons.