Membre du Panthéon
Jim Coleman
Intronisé en 1985
Détails membres
Faits saillants
Biographie
Jim Coleman rêve de faire de la médecine. Et il est, justement, étudiant en pré-médecine à l’Université McGill quand il fait le compte-rendu de sa première Coupe Grey, travaillant comme pigiste pour la Winnipeg Tribune. Heureusement pour les Canadiens, son application à l’école de médecine est refusée, et il est forcé de tourner son attention diagnostique vers le monde du journalisme sportif. Combinant sa passion et ses talents analytiques à sa volumineuse connaissance de ses sujets, Jim Coleman entreprend sa carrière au Winnipeg Tribune. Il travaillera plus tard pour le Edmonton Journal, le Edmonton Bulletin, la Presse Canadienne, le Toronto Globe & Mail et Southam Press. Il est un des journalistes sportifs les plus éloquents et les plus respectés au Canada et sera d’ailleurs le premier chroniqueur affilié au pays. Ses chroniques sont un vénéré mélange de perspicacité et d’opinions sans jugement. C’est aussi le reflet de son attitude avec ses collègues, dont certains profitent plus particulièrement de sa propre expérience avec l’alcoolisme. Alors que les histoires de fins de semaines ruinées et de festivités tardives abondent, son plus grand exploit est la victoire qu’il remporte contre l’alcoolisme et le soutien qu’il apporte aux autres dans leurs batailles contre ces mêmes démons. Il est lui-même ouvert sur le sujet, et si cela se répercute sur son écriture, ce ne sera que par une plus grande insistance sur l’humour et le côté humain du monde palpitant des sports. Et pour insister, il insiste. Même s’il suit et écrit sur les moments de gloire des athlètes canadiens, il prend aussi sur lui d’élaborer sur le contexte dans lequel ils évoluent. On ne s’attendrait généralement pas à lire un reportage sur la meilleure glace à la banane au monde, ni le profil de son chef Russe, mais venant de Jim Coleman, ce type de couverture des séries de l’équipe de hockey canadienne contre les Russes à Moscou en 1972 n’est pas surprenante. Ni déplacée non plus; ce n’est qu’une autre manière que Jim utilise pour inviter les lecteurs dans le monde des athlètes d’élite du pays, leur permettant de voir plus loin que les résultats du match ou de la compétition et d’être témoin de la vie des athlètes hors de l’aréna, pour ainsi dire. Amateur invétéré de champs de course, Jim Coleman est directeur des affaires publiques de l’Ontario Jockey Club pendant une décennie (1952-1962) et réussit quand même à écrire ses cinq chroniques hebdomadaires, ainsi qu’un commentaire sportif la fin de semaine sur la chaîne radio CFRB de Toronto. En 1984, il devient directeur de la publicité du Stampede Park de Calgary. Jim Coleman est aussi un auteur accompli. Il est mieux connu pour son œuvre Hoofprints on my Heart, publié en 1974. Il est aussi l’auteur de Hockey is our Game and A Long Ride on a Hobby Horse. Finalement, il s’autoproclame « vice-président responsable de l’histoire ancienne » pour le Vancouver Province, et y travaille encore jusqu’à son décès à l’âge de 90 ans. Personne ne l’a encore remplacé. Et personne s’essaiera non plus.