Membre du Panthéon
Larry Robinson
Intronisé en 2004
Détails membres
Faits saillants
Six Coupes de Stanley - Les Canadiens de Montréal
Le trophée Norris
Le trophée Conn-Smythe
La Coupe Stanley - Devils du New Jersey (entraîneur)
Biographie
Tout jeune, Robinson est déjà costaud si bien que ses mouvements manquent de coordination, mais une fois sa croissance terminée, il se veut un joueur imposant dans tous les sens du terme. « Big Bird », comme on le surnomme, n’est pas le patineur le plus fluide ni le plus rapide, mais ses mises en échec sont retentissantes et son flair à l’offensive rapporte des dividendes. Larry Robinson devient rapidement un pilier de la brigade défensive des Canadiens. Sélectionné par les Canadiens en 1971, il passe un peu plus d’une saison dans les ligues mineures avec les Voyageurs de la Nouvelle-Écosse avant d’être rappelé par le Tricolore vers le milieu de la saison 1972-1973. Sa contribution est immédiate et en fait dès lors un régulier au sein des Canadiens. Dès sa première campagne il remporte la coupe Stanley et s’impose comme un membre du célèbre Big Three qu’il compose avec Guy Lapointe et Serge Savard. Les trois joueurs qui se complètent à merveille n’ont rien à leur épreuve, évoluant aussi bien en avantage numérique qu’à court d’un homme en plus de contrôler le jeu dans leur territoire. Robinson remporte la coupe Stanley à six reprises avec les Canadiens. Après une première conquête en 1973, le Tricolore s’installe aux commandes de la LNH et rafle la coupe quatre années de suite, de 1976 à 1979. Au cours des 80 matchs du calendrier régulier en 1976-1977, l’équipe ne perd que huit matchs, un record qui n’a jamais été surpassé. Lors de cette inoubliable saison, Robinson remporte le trophée Norris pour la première fois à titre de défenseur par excellence du circuit et le Tricolore amorce sa séquence de quatre coupes Stanley consécutives. La saison suivante, Robinson s’illustre durant les séries éliminatoires et s’empare du trophée Conn-Smythe. Reconnu à juste titre comme l’un des piliers défensifs de la LNH, Robinson s’illustre sur la scène internationale en représentant son pays lors de la Coupe Canada en 1976 et en 1981. Il défend aussi les couleurs du Canada lors du Championnat du monde de hockey en 1981 où il est choisi le défenseur par excellence du tournoi. Possiblement l’un des moments les plus mémorables de sa carrière survient en 1984 quand, à l’âge de 33 ans et sur son déclin, il est invité à participer à la Coupe Canada, un honneur qu’il n’attendait pas. Robinson est une fois de plus à la hauteur de la tâche et joue du hockey inspiré qui permet au Canada de reprendre le titre de champion qui lui avait échappé trois ans auparavant. Ce n’est pas la seule surprise pour Robinson qui savourera, contre toute attente, une autre coupe Stanley avec les Canadiens en 1986. À 37 ans, il est l’un des derniers joueurs de la dynastie des années 70 à être encore actif et son leadership, jumelé aux étincelantes performances de la jeune recrue Patrick Roy, ramène la coupe à Montréal pour la 23e fois. Vieillissant, mais toujours efficace, Robinson quitte les Canadiens pour se joindre aux Kings de Los Angeles où, dans l’obscurité de la Californie, il jouera les trois dernières saisons de sa glorieuse carrière. En 1992 il tire sa révérence après avoir disputé 1 384 matchs en saison régulière et 227 autres matchs en séries éliminatoires, alors un record de la LNH. Robinson se tourne ensuite vers la carrière d’entraîneur. Après quelques saisons derrière le banc des Kings, il se joint aux Devils du New Jersey et en 1999-2000 il réussit un exploit miraculeux quand, après avoir pris les rennes de l’équipe avec deux semaines à faire en saison régulière, il mène les Devils à la coupe Stanley devenant du même coup l’un des rares à remporter la coupe comme joueur puis comme entraîneur.