Membre du Panthéon
Howie Morenz
Intronisé en 1955
Détails membres
Faits saillants
La Coupe Stanley - les Canadiens de Montréal
Biographie
L’étincelante carrière de Howie Morenz débute dans des circonstances plutôt inusitées. En 1923, alors qu’il n’a que 21 ans, il signe un contrat avec les Canadiens de Montréal qui le comparent déjà au légendaire Newsy Lalonde. Voilà qui n’est rien pour atténuer la pression qui pèse déjà sur les épaules de Morenz. Mais Morenz ne déçoit personne. Il n’est pas le joueur le plus imposant par son physique, mais il est sans contredit le plus rapide et le plus excitant à faire son entrée dans la LNH. À travers la ligue, ses montées à l’emporte-pièce font bondir les spectateurs de leurs sièges à chaque fois qu’il met la main sur la rondelle. À sa première saison en 1923-1924, il marque 13 buts et aide les Canadiens à conquérir la coupe Stanley. L’année suivante, sa production grimpe à 28 buts, d’ailleurs au cours de sept des huit saisons subséquentes il surpassera la marque des 20 buts. En 1927-1928, Morenz mène la LNH avec une récolte de 33 buts et un total de 51 points, la seule fois où il terminera la saison au sommet de la ligue dans ces deux catégories. Il mènera les Canadiens à la coupe Stanley deux autres fois, en 1930 et 1931. Le monde du hockey est consterné en 1934 quand il est cédé aux Hawks de Chicago après 11 saisons dans l’uniforme du Tricolore. Au cours des deux saisons suivantes, il évolue tour à tour avec les Hawks et les Rangers, mais il n’est plus le joueur qu’il était jadis. En 1936 Cecil Hart s’amène à la barre des Canadiens et son premier geste est de rapatrier Howie Morenz à Montréal à la grande joie des partisans de l’équipe. Le retour est de courte durée car le 28 janvier 1937 Morenz encaisse une mise en échec de Earl Siebert derrière le but des Black Hawks. Sur l’impact, son patin reste coincé dans une fissure de la bande en bois et Morenz subit une fracture multiple de la jambe. Sa carrière est terminée. En convalescence à l’hôpital, Morenz est inconsolable à l’idée de ne plus pouvoir jouer au hockey. Six semaines plus tard, il rend l’âme. Les médecins appelés à expliquer le décès subit de Morenz indiquent que le légendaire numéro 7 serait mort de peine. Le hockey est toute la vie de Morenz qui ne peut accepter de devoir continuer à vivre à l’écart du hockey. Le Forum de Montréal, où sa dépouille est exposée, sera la scène d’un grandiose rassemblement alors que des milliers de personnes viennent lui rendre un dernier hommage. Les funérailles de Morenz sont dignes de la monarchie car, après tout, les Montréalais ne venaient-ils pas de perdre leur roi du hockey. Jamais plus un joueur ne portera son numéro 7 qui est retiré à sa mémoire.