Membre du Panthéon
Ferguson Jenkins
Intronisé en 1987
Détails membres
Faits saillants
l’Athlète masculin de l’année au Canada à quatre reprises
Lionel Conacher Trophy
Le trophée Cy Young
Le Trophée Lou-Marsh
Joueur de l'année de retour de la Ligue américaine
Nommé à ​ l’Ordre du Canada
Est intronisé au Temple de la renommée du baseball canadien
Biographie
À cette époque, il est très rare qu’un Canadien se taille une place dans la formation d’une équipe de baseball des ligues majeures, et encore moins fréquent qu’un nordiste brille dans cette discipline dominée par les Américains. Le lanceur droitier Ferguson Jenkins, de Chatham en Ontario, est une telle exception; pendant son périple de 19 saisons dans les ligues majeures, il prendra d’assaut les Ligues américaine et nationale. Ferguson signe son premier contrat professionnel avec les Phillies de Philadelphie en 1962. Après trois ans dans les ligues mineures, il est rappelé et utilisé comme lanceur de relève avec les Phillies en 1965, mais avant d’avoir la chance de démontrer son talent, on l’envoie aux Cubs de Chicago. Les Cubs en font un lanceur partant en 1966, et le jeune Canada se taille rapidement une place dans les grandes ligues. À sept reprises au cours de sa carrière de 19 saisons il remportera au moins vingt parties dont six saisons consécutives entre 1967 et 1972. C’est en 1971, sa meilleure saison, qu’il mène la Ligue nationale avec une fiche de 24 gains et 13 revers, amasse 263 retraits au bâton et une moyenne de points mérités de 2,77. Cette année-là, il reçoit aussi le trophée Cy Young, accordé au lanceur par excellence. N’ayant pas réussi à gagner vingt parties en 1973, « Fergie » est échangé aux Rangers du Texas, l’équipe de dernière place dans la Division Ouest. Les Cubs vont toutefois le regretter puisqu’à sa première saison avec les Rangers, Fergie revient à la charge avec 25 victoires et ne subit que douze défaites. Les Rangers terminent en seconde place, et Ferguson est honoré à titre de joueur qui a effectué le plus beau retour de la Ligue américaine. Il évolue avec les Red Sox de Boston en 1976 et 1977 avant de se joindre à nouveau aux Rangers pour trois autres saisons. Il passera ses deux dernières campagnes avec les Cubs avant de prendre sa retraite en 1983. Reconnu comme un lanceur possédant une grande maîtrise de ses tirs, Ferguson Jenkins conserve une fiche exceptionnelle ayant réussi plus de 3 000 retraits au bâton tout en allouant moins de 1 000 buts sur balles, une rare combinaison de puissance et de contrôle. Il est aussi le quatrième lanceur à avoir remporté plus de 100 parties tant dans la Ligue américaine que la Ligue nationale. Sa carrière de 284 victoires, 226 défaites, ainsi que sa moyenne de points mérités de 3,31 est remarquable si on considère qu’il joue douze de ses dix-neuf saisons au Wrigley Field de Chicago et au stade Fenway, à Boston, reconnus tous les deux comme des stades de frappeurs. De plus, plusieurs de ses défaites peuvent être attribuées en partie aux capacités de frapper de son équipe. Ferguson ne jouera jamais pour un club qui remporte une course au championnat, et son équipe sera blanchie lors de 77 de ses départs. Il est nommé l’Athlète masculin de l’année au Canada à quatre reprises et est le premier joueur de baseball à recevoir le Trophée Lou-Marsh remis à l’Athlète par excellence au Canada. Il est décoré de l’Ordre du Canada en 1980 et intronisé au Temple de la renommée du baseball canadien en 1987. En 1991, il est le premier Canadien à être reçu au Temple de la renommée du Baseball à Cooperstown.