Membre du Panthéon
Mario Lemieux
Intronisé en 1998
Détails membres
Faits saillants
Le trophée Art Ross quatre fois
Le trophée Lester Pearson quatre fois
Le trophée COnn Smythe deux fois
Le trophée Calder
La Coupe Stanley - Les Penguins de Pittsburgh
Les Jeux Olympiques - La médaille d'or
Biographie
Possiblement le joueur de hockey le plus talentueux que le monde ait connu, Mario Lemieux annonce sa retraite en 2005 après une retentissante carrière couronnée de succès. Il n’a que 18 ans quand il se joint au Penguins de Pittsburgh en 1984. À sa première présence sur la glace, il enfile un but amorçant du même coup l’une des plus phénoménales carrières pour un hockeyeur. Lors de la présentation du Match des étoiles à mi-chemin de sa première saison, il est voté le Joueur par excellence de ma rencontre. Quelques mois plus tard, après avoir inscrit 100 points durant la saison, on lui décerne le trophée Calder à titre de recrue de l’année. Lemieux complète sa première saison avec une récolte de 43 buts et ne cesse d’accroître sa production qui passe à 48 l’année suivante, puis à 54, 70 et 85 buts lors des saisons subséquentes. Lorsqu’il connaît une saison de 168 et une autre de 199 points pour s’emparer du titre de champion marqueur de la LNH devant Wayne Gretzky, il semble que Mario soit prêt à succéder à Gretzky en tant que meilleur joueur au monde. La campagne de 199 points de Mario est la meilleure de l’histoire par un joueur qui ne porte pas le nom de Gretzky. Aussi curieux que cela puisse paraître, c’est ce même Gretzky qui a aidé Lemieux à atteindre les plus hauts sommets. Lors du camp d’entraînement d’Équipe Canada en prévision de la Coupe Canada en 1987, Gretzky confronte Lemieux et le motive à élever son niveau d’intensité et hausser son désir de gagner. Durant le tournoi, Lemieux enfilera 11 buts, dont neuf avec la complicité de Gretzky, incluant le but qui donne une victoire de 6 à 5 au Canada dans un match remporté in extremis face aux Soviétiques. L’histoire démontrera qu’il s’agit du but le plus important pour Équipe Canada après celui de Paul Henderson qui donnait la victoire aux Canadiens lors de la Série du Siècle en 1972. Après cette époustouflante série, Lemieux retourne à ses Penguins et connaît une saison de 70 buts. Vers la fin des années 1980, Lemieux est à son apogée et entouré d’un solide noyau de joueurs il mène les Penguins à deux conquêtes successives de la coupe Stanley, en 1991 et en 1992, remportant à chaque fois le titre de Joueur par excellence des séries éliminatoires. Joueur extraordinaire, Lemieux n’est cependant pas à l’abri des obstacles qui peuvent survenir et commence à ressentir des douleurs chroniques au dos qui le tiennent à l’écart du jeu durant de longues périodes. Aux prises avec la maladie de Hodgkins, il rate toute la saison 1994-1995. Lorsqu’il est en mesure de joueur, Lemieux est toujours aussi menaçant. En 1995-1996, après une absence de 18 mois, il mène la LNH pour les buts (69), les aides (92), et les points (161). Miné par des maux de dos de plus en plus douloureux et affligé par les méthodes déloyales à son endroit qui affectent aussi la qualité du jeu dans la LNH, Mario Lemieux accroche ses patins en 1997 à l’âge de 31 ans. Après trois ans et demi dans son rôle de propriétaire de l’équipe, il décide d’effectuer un retour au jeu. Faisant fi des années d’inactivité, il marque dès son premier match et conserve une moyenne de près de deux points par match. Indiscutablement le fait saillant de son retour au jeu se produit en 2002 lors des Jeux Olympiques de Salt Lake City. Il est nommé capitaine de l’équipe et son jeu inspiré de même que ses performances contribuent à donner au Canada sa première d’or au hockey olympique depuis 1952. Des problèmes d’arythmie cardiaque le forcent à se retirer au cours des premiers mois de 2006, mais sa place dans l’histoire du hockey est depuis longtemps assurée. Au cours d’une carrière qui s’étale sur 17 saisons, Lemieux ne dispute que 915 matchs en saison régulière. Malgré tout, il réussit dix saisons de plus de 100 points et six campagnes de 50 buts ou plus. Sa récolte de 1 723 points lui confère une moyenne de près de deux points par match au cours de sa glorieuse carrière. S’il n’est pas le plus grand joueur de l’histoire, il en est bien près.