Membre du Panthéon
Debbie Brill
Intronisé en 2024
Détails membres
Date de naissance: Le 10 mars, 1953
Lieu d'origine: Mission, Colombie-Britannique
Sport: Athlétisme
Catégorie: Pionnier
Faits saillants
1969-1982
Détentrice du record canadien de saut en hauteur (1982 – 1,99m)
1970, 1982
Médaille d’or, Jeux du Commonwealth
1971
Médaille d’or, Jeux panaméricains
1978
Médaille d’argent, Jeux du Commonwealth
1979
Médaille d’or, Coupe du monde de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF)
Médaille de bronze, Jeux panaméricains
Médaille de bronze, Jeux panaméricains
1982
Intronisée au Temple de la renommée olympique du Canada
1983
Officier de l’Ordre du Canada
1989
Intronisée au Temple de la renommée des sports de la Colombie-Britannique
1999
A battu le record mondial des maîtres pour les athlètes de plus de 45 ans (1,76 m)
2004
A établi un nouveau record mondial des maîtres pour les athlètes de plus de 50 ans (1,60 m)
2011
Intronisée au Temple de la renommée d’Athlétisme Canada
2012
Récipiendaire de la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II
2016
Intronisée au Temple de la renommée des maîtres du Canada
Biographie
Ayant grandi dans les hautes forêts et les vallées luxuriantes des basses terres continentales de la Colombie-Britannique (Lower Mainland), Debbie Brill se donnait toujours le défi de courir plus vite et de sauter plus haut en tant que jeune athlète. Née en 1953 à Mission, Debbie dominait déjà le saut en hauteur dans les compétitions sportives locales à l’âge de neuf ans. Encouragée par ses parents, qui ont créé pour elle des tapis et des matelas d’entraînement faits maison en utilisant des filets de pêche et de la mousse provenant d’un magasin de meubles d’occasion, elle passait des heures à s’entraîner sur leur ferme. Développant une technique unique pour le saut en arrière, connue aujourd’hui sous le nom de « Brill Bend », Debbie approchait la barre directement de côté et se lançait par-dessus vers l’arrière, pour ensuite atterrir sur le dos. À l’âge de 15 ans, alors qu’elle participait pour la première fois à des compétitions internationales, juste avant les Jeux olympiques de 1968, elle fut moquée par des foules qui n’avaient jamais vu le saut en hauteur effectué de cette manière. Imperturbable, la confiance en soi de Debbie grandissait à mesure qu’elle affinait sa technique et, à l’âge de 16 ans, elle est devenue la première femme nord-américaine à franchir la barre des six pieds. De concert avec les approches similaires développées indépendamment par les athlètes américains Dick Fosbury et Bruce Quande à l’époque, Debbie a redéfini ce que les athlètes pouvaient accomplir en saut en hauteur.
Championne nationale à onze reprises, Debbie a battu le record canadien en saut en hauteur en 1969 et détient ce record depuis 1976. Elle a établi le record actuel de 1,98 m en 1984, un record qui tient encore aujourd’hui. Entre 1968 et 1988, elle a représenté le Canada à trois jeux olympiques, deux championnats du monde, quatre jeux du Commonwealth et trois jeux panaméricains. Ayant remporté un total remarquable de 65 championnats nationaux et internationaux, Debbie a gagné des médailles d’or aux Jeux du Commonwealth de 1970 et 1982, aux Jeux panaméricains de 1971, et à la Coupe du monde de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF) de 1979. Lorsque le Canada s’est joint au boycottage international des Jeux olympiques de 1980 à Moscou pour protester contre l’invasion de l’Afghanistan par l’Union soviétique, Debbie Brill était classée numéro un mondial et elle a donc perdu l’occasion de concourir pour une médaille olympique alors qu’elle était au sommet de sa carrière. Avec une intégrité et une intelligence caractéristiques, Debbie a continué à défier les hypothèses limitantes sur les femmes en athlétisme chaque fois qu’elle approchait la barre, franchissant 1,99 m pour établir le record mondial du saut en hauteur en salle en 1982, cinq mois après la naissance de son premier enfant. Elle a accompli cela à une époque où il n’existait aucune information ou précédent sur la manière de revenir à la compétition de haut niveau après l’accouchement; les femmes ne le faisaient tout simplement pas. L’accouchement signifiait la fin de la carrière athlétique, une notion qu’elle estimait devoir être remise en question.
Depuis sa retraite de la compétition en 1988, Debbie n’a jamais cessé de chercher de nouvelles occasions de se dépasser. En 1999, elle a battu le record mondial des maîtres pour les athlètes de plus de 45 ans après avoir sauté 1,76 m et, en 2004, elle a franchi 1,60 m pour établir un nouveau record mondial des maîtres pour les athlètes de plus de 50 ans. Défenseure de longue date de l’équité entre les sexes et de l’inclusivité dans le sport, Debbie a travaillé en tant que représentante des athlètes pour contribuer à la campagne qui, en 1992, a réussi à faire supprimer les tests administrés pour déterminer le sexe des femmes dans les compétitions de l’IAAF. Elle a également siégé au conseil d’administration de la BC Games Society, s’appuyant sur son expérience en tant qu’héroïne sportive locale pour soutenir les jeunes de sa province natale voulant devenir athlètes. Innovatrice audacieuse qui a défié les conventions pour atteindre des sommets sans précédent, Debbie Brill est une pionnière du sport canadien qui occupe une classe à part.
Championne nationale à onze reprises, Debbie a battu le record canadien en saut en hauteur en 1969 et détient ce record depuis 1976. Elle a établi le record actuel de 1,98 m en 1984, un record qui tient encore aujourd’hui. Entre 1968 et 1988, elle a représenté le Canada à trois jeux olympiques, deux championnats du monde, quatre jeux du Commonwealth et trois jeux panaméricains. Ayant remporté un total remarquable de 65 championnats nationaux et internationaux, Debbie a gagné des médailles d’or aux Jeux du Commonwealth de 1970 et 1982, aux Jeux panaméricains de 1971, et à la Coupe du monde de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF) de 1979. Lorsque le Canada s’est joint au boycottage international des Jeux olympiques de 1980 à Moscou pour protester contre l’invasion de l’Afghanistan par l’Union soviétique, Debbie Brill était classée numéro un mondial et elle a donc perdu l’occasion de concourir pour une médaille olympique alors qu’elle était au sommet de sa carrière. Avec une intégrité et une intelligence caractéristiques, Debbie a continué à défier les hypothèses limitantes sur les femmes en athlétisme chaque fois qu’elle approchait la barre, franchissant 1,99 m pour établir le record mondial du saut en hauteur en salle en 1982, cinq mois après la naissance de son premier enfant. Elle a accompli cela à une époque où il n’existait aucune information ou précédent sur la manière de revenir à la compétition de haut niveau après l’accouchement; les femmes ne le faisaient tout simplement pas. L’accouchement signifiait la fin de la carrière athlétique, une notion qu’elle estimait devoir être remise en question.
Depuis sa retraite de la compétition en 1988, Debbie n’a jamais cessé de chercher de nouvelles occasions de se dépasser. En 1999, elle a battu le record mondial des maîtres pour les athlètes de plus de 45 ans après avoir sauté 1,76 m et, en 2004, elle a franchi 1,60 m pour établir un nouveau record mondial des maîtres pour les athlètes de plus de 50 ans. Défenseure de longue date de l’équité entre les sexes et de l’inclusivité dans le sport, Debbie a travaillé en tant que représentante des athlètes pour contribuer à la campagne qui, en 1992, a réussi à faire supprimer les tests administrés pour déterminer le sexe des femmes dans les compétitions de l’IAAF. Elle a également siégé au conseil d’administration de la BC Games Society, s’appuyant sur son expérience en tant qu’héroïne sportive locale pour soutenir les jeunes de sa province natale voulant devenir athlètes. Innovatrice audacieuse qui a défié les conventions pour atteindre des sommets sans précédent, Debbie Brill est une pionnière du sport canadien qui occupe une classe à part.