Membre du Panthéon
Angela Chalmers
Intronisé en 2024
Détails membres
Date de naissance: Le 6 septembre 1963
Lieu d'origine: Brandon, Manitoba
Sport: Athlétisme
Catégorie: Athlete
Faits saillants
1985
Médaille de bronze, course de 3000 m aux Universiades d’été (aujourd’hui les Jeux mondiaux universitaires de la FISU)
1986
Championnat de cross-country de la National Collegiate Athletic Association
1990
Médaille d’or, course de 1500 m, Jeux du Commonwealth
Médaille d’or, course de 3000 m, Jeux du Commonwealth
Médaille d’or, course de 3000 m, Jeux du Commonwealth
1992
Médaille de bronze, course de 3000 m, Jeux olympiques de Barcelone
1994
Médaille d’or, course de 3000 m, Jeux du Commonwealth
Biographie
Née avec un talent pour la course et une détermination à réussir, Angela Chalmers a su puiser dans des réserves remarquables de force et de résilience pour devenir l’une des meilleures coureuses de demi-fond au monde. Membre de la Première Nation Birdtail Sioux, Angela est née à Brandon, au Manitoba, en 1963. Élevée dans une famille militaire, elle a déménagé sur l’île de Vancouver alors qu’elle était jeune fille, rivalisant avec ses frères et sœurs dans les forêts pluviales côtières et acquérant la résilience mentale et le dynamisme exceptionnel qui l’aideraient à se distinguer en tant que future coureuse d’endurance. À l’âge de 13 ans, la famille d’Angela est retournée au Manitoba, après l’affectation de son père à Shilo. Remportant régulièrement des courses sur piste à l’école secondaire, Angela a fait des sacrifices personnels pour développer ses capacités en tant que jeune athlète, se voyant décerner le nom sioux de Dusmanwe, ou « femme qui marche vite ». À l’aide d’une concentration déterminée, elle a développé une discipline rigoureuse et une responsabilité personnelle extraordinaire, abordant chaque course comme une occasion d’atteindre ses objectifs personnels plutôt que de rechercher la reconnaissance ou les éloges.
Pendant ses études à la Northern Arizona University, qu’elle a fréquentée grâce à une bourse sportive, Angela a reçu huit fois les honneurs All-American en tant qu’athlète universitaire, remportant le championnat de cross-country de la National Collegiate Athletic Association en 1986. Prête pour le succès international, elle a remporté le bronze dans la course de 3000 m aux Universiades d’été de 1985 au Japon, suivi par l’argent dans le même événement aux Jeux panaméricains de 1985. Tout en compétitionnant aux Jeux du Commonwealth de 1990 en Nouvelle-Zélande, Angela est entrée dans l’histoire en devenant la première athlète féminine à remporter l’or dans la course de 1500 m et celle de 3000 m. Surmontant les blessures et le doute, Angela a réalisé une autre première en 1992 en devenant la première femme autochtone du Canada à remporter une médaille olympique. Honorant une promesse faite à son père avant le décès de ce dernier, alors qu’elle lui avait dit qu’elle réussirait, Angela a remporté une médaille de bronze dans la course de 3000 m aux Jeux olympiques de 1992 à Barcelone.
En tant que porte-drapeau du Canada sur son sol natal, elle a continué à ouvrir de nouvelles voies en 1994 en tant que seule athlète féminine à défendre son titre avec succès dans la course de 3000 m, obtenant une autre médaille d’or aux Jeux du Commonwealth à Victoria, en Colombie-Britannique. Au moment où elle a pris sa retraite de son parcours sportif en 1997, Angela était devenue un symbole d’émancipation pour les femmes et les jeunes autochtones, reconnue chaque année lors des courses commémoratives Joe Keeper-Angela Chalmers (au Manitoba) et Rainforest Trail (Burnaby, Colombie-Britannique), qui soulignent sa contribution et célèbrent les cultures autochtones.
Militante de longue date pour un sport sans dopage, Angela Chalmers a défendu l’intégrité et la pratique saine du sport compétitif à une époque où l’effet des produits dopants visant à améliorer la performance se faisait sentir sur la quête de médailles, avec peu de considération pour l’esprit sportif. Partageant ses expériences, elle a travaillé diligemment pour aider les jeunes du Canada à développer leur estime de soi grâce à un mode de vie sain, aux sports, aux loisirs et à la pratique saine de la compétition. En donnant généreusement de son temps pour discuter et tisser des liens avec les jeunes autochtones qui sont confrontés à des taux disproportionnés de toxicomanie, de traumatisme intergénérationnel et de suicide, elle s’est portée volontaire comme porte-parole auprès du ministère de l’Éducation de la Colombie-Britannique, participant à des initiatives visant à réduire le taux de décrochage scolaire dans ces communautés. Allant au-delà des podiums et de ses réalisations compétitives électrisantes, Angela illustre le pouvoir du travail acharné et de la réciprocité dans le sport et d’autres domaines. Elle honore ses racines autochtones tout en traçant de nouvelles voies pour aider la génération suivante à réaliser ses rêves et à atteindre son plein potentiel.
Pendant ses études à la Northern Arizona University, qu’elle a fréquentée grâce à une bourse sportive, Angela a reçu huit fois les honneurs All-American en tant qu’athlète universitaire, remportant le championnat de cross-country de la National Collegiate Athletic Association en 1986. Prête pour le succès international, elle a remporté le bronze dans la course de 3000 m aux Universiades d’été de 1985 au Japon, suivi par l’argent dans le même événement aux Jeux panaméricains de 1985. Tout en compétitionnant aux Jeux du Commonwealth de 1990 en Nouvelle-Zélande, Angela est entrée dans l’histoire en devenant la première athlète féminine à remporter l’or dans la course de 1500 m et celle de 3000 m. Surmontant les blessures et le doute, Angela a réalisé une autre première en 1992 en devenant la première femme autochtone du Canada à remporter une médaille olympique. Honorant une promesse faite à son père avant le décès de ce dernier, alors qu’elle lui avait dit qu’elle réussirait, Angela a remporté une médaille de bronze dans la course de 3000 m aux Jeux olympiques de 1992 à Barcelone.
En tant que porte-drapeau du Canada sur son sol natal, elle a continué à ouvrir de nouvelles voies en 1994 en tant que seule athlète féminine à défendre son titre avec succès dans la course de 3000 m, obtenant une autre médaille d’or aux Jeux du Commonwealth à Victoria, en Colombie-Britannique. Au moment où elle a pris sa retraite de son parcours sportif en 1997, Angela était devenue un symbole d’émancipation pour les femmes et les jeunes autochtones, reconnue chaque année lors des courses commémoratives Joe Keeper-Angela Chalmers (au Manitoba) et Rainforest Trail (Burnaby, Colombie-Britannique), qui soulignent sa contribution et célèbrent les cultures autochtones.
Militante de longue date pour un sport sans dopage, Angela Chalmers a défendu l’intégrité et la pratique saine du sport compétitif à une époque où l’effet des produits dopants visant à améliorer la performance se faisait sentir sur la quête de médailles, avec peu de considération pour l’esprit sportif. Partageant ses expériences, elle a travaillé diligemment pour aider les jeunes du Canada à développer leur estime de soi grâce à un mode de vie sain, aux sports, aux loisirs et à la pratique saine de la compétition. En donnant généreusement de son temps pour discuter et tisser des liens avec les jeunes autochtones qui sont confrontés à des taux disproportionnés de toxicomanie, de traumatisme intergénérationnel et de suicide, elle s’est portée volontaire comme porte-parole auprès du ministère de l’Éducation de la Colombie-Britannique, participant à des initiatives visant à réduire le taux de décrochage scolaire dans ces communautés. Allant au-delà des podiums et de ses réalisations compétitives électrisantes, Angela illustre le pouvoir du travail acharné et de la réciprocité dans le sport et d’autres domaines. Elle honore ses racines autochtones tout en traçant de nouvelles voies pour aider la génération suivante à réaliser ses rêves et à atteindre son plein potentiel.