Membre du Panthéon
Joe Malone
Intronisé en 1975
Détails membres
Faits saillants
La Coupe Stanley avec les Bulldogs de Québec
Marqué 44 buts en 20 jeux dans la première saison de l'LNH
La Coupe Stanley avec les Canadiens de Montréal
Biographie
Surnommé « le Fantôme » en raison de sa grande rapidité et de ses feintes habiles. Malone se transporte sur la glace comme par magie, ce qui explique qu’on le retrouve parmi les meilleurs marqueurs durant les premières années d’existence de la LNH. Au tournant du siècle, avant la formation de la LNH en 1917, Joe Malone joue au hockey professionnel à Québec. Adolescent il se démarque déjà et en 1911 et en 1912 il mène les Bulldogs de Québec à la coupe Stanley. Lors de cette deuxième conquête, il enfile neuf buts en un même match contre Sydney. Durant son séjour de neuf saisons avec les Bulldogs, Malone affiche une moyenne de plus d’un but par match. Les Bulldogs ne font pas partie des équipes membres de la LNH lorsqu’elle est fondée, Malone décide donc de s’aligner avec les Canadiens de Montréal. Au cours de la première année d’opérations de la nouvelle ligue, en 1917-1918, il réussit pas moins de 44 buts en seulement 20 parties, une incroyable moyenne de plus de deux buts par match. Il évolue alors au sein d’un trio complété par « Newsy » Lalonde et Didier Pitre qui s’impose comme la meilleure unité offensive du circuit. Il faut attendre jusqu’en 1944-1945 pour que le record de Malone soit abaissé par Maurice Richard qui marque 50 buts, qui a cependant besoin de 50 matchs pour réussir l’exploit ! L’année suivante, Malone subit une fracture au bras et est tenu à l’écart du jeu durant la plus grande partie de la saison. À son retour dans le feu de l’action en 1919-1920, il terrorise les gardiens de la LNH en enfilant 39 buts et une récolte de 49 points pour mener la ligue. Joe Malone évolue ensuite avec les Tigers de Hamilton durant deux saisons où il maintient une moyenne supérieure à un but par match dans un calendrier de 44 matchs. C’est au cours de sa dernière saison, en 1923-1924, qu’il est le moins productif, étant même blanchi de la feuille de pointage en 10 matchs éliminatoires, mais il termine néanmoins sa carrière sur une bonne note, remportant sa seule coupe Stanley dans la LNH. En 126 matchs dans la LNH, il enfile 143 buts, une cadence qui ne sera sans doute jamais égalée.