Membre du Panthéon
Barbara Ann Scott
Intronisé en 1955
Détails membres
Faits saillants
Titre senior féminin championnat du Nord-Américain
Titre féminin championnat du Nord-Américain
Trophée de Lou Marsh
Trophée de Bobbie Rosenfeld
A gagné le championnat du monde
Jeux de St. Moritz en Suisse - médaille olympique en patinage artistique
Nommée Officier de l’Ordre du Canada
Biographie
Barbara Ann Scott est bien plus qu’une championne de patinage artistique; c’est une de plus sensationnelles célébrités sportives que le Canada n'ait jamais produit. Sa magnifique performance sur la glace attire l’attention de la communauté du monde du patinage, alors que sa beauté féminine et sa séduisante personnalité conquièrent le cœur du public d’après-guerre du monde entier. Cette héroïne internationale est affectueusement surnommée « Barba » par ses supporters tchécoslovaques, « Barbeli » par les Suisses, « Champ » par les Français, et « B.A. » par les Anglais, les Américains et les Canadiens. Sa célébrité est si vaste que sa photo est perpétuellement dans les journaux internationaux, et un incroyable nombre de petites fillettes nées vers la fin des années 1940 et au début 1950 sont nommées Barbara Ann. Il y a des poupées Barbara Ann, les patins Barbara Ann, et les oursons Barbara Ann, tous des hommages à jeune femme qui aura ouvert le monde du patinage artistique au Canada et planté le décor pour les réussites futures. C’est à un très jeune âge que Barbara Ann accède à la célébrité à Ottawa, jouant le rôle de Raggedy Ann dans un spectacle sur glace à l’âge de six ans. Son premier entraîneur est Otto Gold du Minto Skating Club d’Ottawa. Son dévouement au sport est si intense qu’elle quitte l’école et s’associe un tuteur, afin de concilier ses études avec ses 7 à 8 heures d’entraînement quotidien. En 1940, à l’âge de onze ans, elle bat des patineuses près de deux fois son âge et devient la plus jeune championne junior de l’histoire du patinage canadien. Elle s’empare du titre senior en 1944 et du championnat nord-américain l’année suivante. En 1946, Sheldon Galbraith, qui deviendra un des plus grands entraîneurs du XXe siècle en patinage artistique au Canada, se joint au Minto Club. C’est lui qui met la dernière main à sa routine et qui la lance sur le chemin du championnat. En 1947, à l’âge de dix-huit ans, Barbara Ann retient l’attention du monde international de patinage quand elle remporte les championnats européens de patinage artistique, la première Nord-américaine à accomplir cet exploit. Quelques semaines plus tard, elle s’empare du championnat du monde, préparant à nouveau le terrain pour les patineurs de l’Ouest et plaçant simultanément le Canada sur la carte du patinage artistique. À son retour à Ottawa, Barbara Ann est acclamée par des supporters pleins d’admiration et on lui présente une nouvelle automobile dont la plaque porte l’inscription « 47 U 1 ». Il s’ensuit une célèbre controverse, puisque l’Enfant chérie des Canadiens met en jeu sa couronne amateur en acceptant un tel cadeau. En dépit de la protestation du public, elle la rend à contrecoeur afin d’assurer son admissibilité aux Jeux Olympiques de l’année suivante, d’où elle rapportera un souvenir métal bien plus précieux. Mille neuf cent quarante-huit sera son année la plus glorieuse. Elle s’empare aisément du titre du monde, un simple prélude des Olympiques. Aux Jeux de St. Moritz en Suisse, elle balaie l’épreuve des figures d’école, qui à cette époque compte pour 60 pour cent de son pointage, mais lorsqu’elle arrive à la patinoire où elle doit exécuter sa prestation en style libre, elle la trouve ravagée par le mauvais temps et de nombreux matchs de hockey. Avant la compétition, accompagnée de Sheldon Galbraith, elle examine chaque pouce de la surface, prenant note de toutes les imperfections et plaçant stratégiquement ses sauts aux meilleurs endroits. Évitant tous les obstacles qui auront pris les autres compétiteurs par surprise, Barbara Anne exécute une brillante performance, ébloui les juges, et mérite la première médaille olympique en patinage artistique pour le Canada. Ses réalisations exceptionnelles entraînent des célébrations à travers le Canada. À son retour, elle est accueillie par une foule de 70 000 personnes sur la Place de la Confédération à Ottawa où on lui décerne une deuxième automobile, celle-ci avec une plaque indiquant « 48 U 1 ». Cette fois-ci, l’Enfant chérie des Canadiens l’accepte, abandonnant sa couronne amateur et joignant les rangs des professionnels. Elle passe les prochains cinq ans dans la troupe des Ice Capades et de la Hollywood Ice Revue. En 1955, elle épouse Tommy King, un publiciste qu’elle a rencontré en tournée, et s’installe avec bonheur à Chicago. Pour ses performances sur la glace, Barbara Ann Scott est élue la Meilleure athlète féminine du Canada en 1946, 1947 et en 1948, ainsi que l’Athlète par excellence du Canada en 1945, 1947 et 1948. Pour ses efforts avant-gardistes à introduire le Canada sur la scène du patinage internationale, elle est nommée Officier de l’Ordre du Canada et intronisée au Temple de la renommée du patinage artistique au Canada en 1991.